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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?

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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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17 septembre 2007

« Les personnes souffrant de troubles mentaux

« Les personnes souffrant de troubles mentaux sont sujettes à un grand nombre de violations de leurs droits dans le cadre des soins de santé comme dans d’autres contextes. Ces violations sont souvent commises dans des institutions psychiatriques dispensant des traitements et des soins inadéquats, dégradants et dangereux, dans des conditions inhumaines et peu hygiéniques.» – Conférence ministérielle européenne de l’OMS sur la santé mentale, Helsinki, 12-15 janvier 2005.      « L’histoire politique est en majorité l’histoire de ceux qui, détenant le pouvoir, commettent des actes violents et injustes contre leur propre peuple. Les exemples abondent : le despotisme en Orient, l’Inquisition, les goulags soviétiques et les camps de la mort nazis viennent facilement à l’esprit. Dans cette liste se range l’intrusion forcée de la psychiatrie. […] La maladie mentale n’est pas un problème médical, mais un problème de pouvoir. » – Thomas Szasz, professeur émérite de psychiatrie.

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17 septembre 2007

«Lorsque les responsables de l’école disent à une

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«Lorsque les responsables de l’école disent à une mère que son enfant est malade et doit prendre des psychotropes, comment peut-elle savoir que c’est tout simplement un mensonge? Comment peut-elle reconnaître que ce que les experts appellent maintenant '' Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ’’ n’est tout simplement pas une maladie ? Cette mère n’est pas experte dans l’histoire de la psychiatrie. Elle ne sait pas que, depuis des centaines d’années, les psychiatres utilisent des termes de diagnostic, de prétendus termes de diagnostic, pour marquer les gens d’infamie et les contrôler. […]

ÉTIQUETER UN ENFANT COMME MALADE MENTAL, C’EST LE MARQUER DU SCEAU DE L’INFAMIE, CE N'EST PAS UN DIAGNOSTIC. DONNER À UN ENFANT UNE DROGUE PSYCHIATRIQUE, C’EST DE L’EMPOISONNEMENT, PAS UN TRAITEMENT.»

Thomas Szasz, professeur émérite de psychiatrie.

Photo : © poison-stock.deviantart


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17 septembre 2007

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11 septembre 2007

La Ritaline pour enfants hyperactifs ?

A force de propagande bien ciblée, l’idée est aujourd’hui communément admise qu’un enfant très turbulent est un enfant malade. Au lieu de se réjouir de voir leur enfant plein de vitalité, les parents s’inquiètent au moindre signe d’agitation.
Ils vont alors consulter leur médecin qui, le plus souvent relégué par la toute-puissante industrie pharmaceutique au simple rôle de distributeur de médicaments, prescrira un produit appartenant à la classe des amphétamines. Ces molécules puissantes stimulent la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle des fonctions motrices. Ce serait parfait si l’administration de ces molécules, sous leur forme la plus prescrite, la Ritaline – par millions de doses aux Etats-Unis – n’était suivie d’effets secondaires dévastateurs.

Une drogue sur ordonnance

Depuis près de vingt ans, un important changement est intervenu en psychiatrie avec l’arrivée massive de médicaments, et particulièrement ceux destinés aux enfants et adolescents. On sait bien que la chimie est devenue la nouvelle panacée, mais, pour un enfant à problème, il serait préférable d’être confié à un pédopsychiatre plutôt que tous ses maux soient traités par la chimie, qui fait à présent partie de notre vie quotidienne.
Il serait plus sain de parler avec ces jeunes, d’étudier les facteurs sociaux, d’essayer de comprendre leur angoisse devant un avenir pour le moins incertain, et de nous demander si les normes que nous leur imposons sont compatibles avec la vie actuelle, et si notre civilisation moderne est un bon exemple de bonheur sur notre planète bien malade.
D’après une expertise faite en 2003 par l’Inserm sans enquête épidémiologique, un enfant sur 8 souffrirait de trouble mental et 5,9 % des jeunes de 15 ans seraient atteints de “troubles de conduite”.
Pour soigner les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité chez les enfants de plus de six ans, on leur administre de la Ritaline, un psycho-stimulant amphétaminique à base de méthylphénidate classé comme stimulant du système nerveux central.
[…]

Des risques comparables à ceux de la cocaïne

La Ritaline étant une amphétamine, ses effets sont comparables à ceux de la cocaïne et elle correspond à la définition des drogues illégales. Aussi, il est évident qu’elle génère une accoutumance, forme de toxicomanie infantile. Cette drogue sur ordonnance est tellement dangereuse que l’armée américaine refuse d’enrôler les jeunes qui ont été traités par ce médicament avant l’âge de douze ans.
La société Novartis Pharma reconnaît que ses chercheurs sont incapables de prévoir à long terme les effets de ce poison, mais on a récemment découvert qu’il provoque des tumeurs cancéreuses du foie chez les souris de laboratoire. Le Dr William Carlezon et son équipe de la Harvard Medical School ont confié au correspondant de l’Agence Reuters sur les sujets de santé que la Ritaline peut avoir un effet à très long terme sur le cerveau.
[…]
En résumé, le fabricant avoue clairement que ses chercheurs n’ont pas poussé les investigations assez loin pour garantir la sécurité d’emploi du produit, ni même son efficacité. Il ignore exactement son action sur l’homme, son risque hépatique carcinogène et son potentiel tératogène. En vérité, il sait bien peu de choses sur un produit dont il a demandé et obtenu l’autorisation de mise sur le marché.
Et si le laboratoire fabricant n’a pas poussé ses travaux assez loin, qui le fera ? Qui peut garantir mieux que lui qu’il n’y aura pas d’effets secondaires graves ? Toutefois, il est aussi possible que ces travaux aient été faits, mais que le laboratoire préfère ne pas en ébruiter les résultats.
Si la société Novartis était parfaitement convaincue de l’innocuité de son produit, elle n’emploierait certainement pas des formules telles que “pourrait causer” ou “il n’existe aucune évidence” ou bien “on ne connaît pas exactement son action sur l’homme”. Et si l’on ignore cette action sur l’adulte, il est certain qu’on l’ignore davantage encore chez l’enfant, surtout à long terme. Aussi, comment certains médecins osent-ils affirmer que la Ritaline est un “médicament très sûr” ?
[…]
Le plus incroyable est que personne ne soit en mesure de démontrer que ce genre de médicament améliore le rendement scolaire des enfants ainsi traités. Le seul effet “bénéfique” est de permettre une gestion à court terme de l’hyperactivité – un concept qui caractérise les enfants très turbulents, souffrant de grandes difficultés de concentration et de mauvaises performances scolaires – et de faciliter la vie des parents et des enseignants plutôt que celle des enfants qui risquent, un jour, de payer très cher l’inconscience de certaines familles et des médecins. Dans son ouvrage Les Inventeurs de maladies, manœuvres et manipulations de l’industrie pharmaceutique, Jörg Blech l’appelle la “pilule d’obéissance”.
La seule chose qui soit sûre, c’est que pour l’entreprise Novartis qui produit la Ritaline, ce médicament, considéré comme incontournable, représente des bénéfices considérables.
Un médicament qui génère des profits financiers fabuleux
En France, dès 1997, les laboratoires Novartis en avaient vendu 28 127 boîtes. En 2004, le total des ventes a été multiplié par six, Novartis en ayant vendu 182 109 boîtes à 7 000 enfants français. Aujourd’hui, ils sont plus de 10 000 drogués sur ordonnance.
[…]
Il est fâcheux que la France, qui se prétend un pays de liberté et le meilleur défenseur des Droits de l’homme – bien que personne ne le croie plus –, cherche à imiter un pays [les États-Unis] qui lui aussi fut un défenseur de la Liberté, mais dans lequel cette liberté se réduit chaque jour comme une peau de chagrin. Espérons qu’elle n’y parviendra jamais.

Sylvie SIMON
09-08-2007

Auteur entre autres de  :
Ce qu’on nous cache sur les vaccins, paru aux Editions Deville ; Information ou désinformation ?, éd. Guy Trédaniel ; La Nouvelle dictature médico-scientifique, éd. Dangles ; Les Dix plus gros mensonges sur les médicaments, éd. Dangles.


Copyright © Sylvie Simon, Votre Santé.
Source : Votre Santé.

10 septembre 2007

Faut-il avoir peur de nos enfants ?

en savoir plus
Faut-il avoir peur de nos enfants ? Politiques sécuritaires et enfance

Sous la direction de Gérard Neyrand

Editeur: La Découverte
Collection : Sur le vif
Thème : Science de l'éducation, école et pédagogie
Parution : novembre 2006
ISBN : 978-2-7071-5009-7
Nb de pages : 128
Prix : 6,90 €

Quand, en septembre 2005, l’Inserm publie un rapport consacré aux troubles des conduites chez l’enfant qui préconise le « repérage des perturbations du comportement dès la crèche et l’école maternelle », cela tombe à point nommé pour le ministre de l’Intérieur, qui n’hésite pas à le citer abondamment pour promouvoir son plan sur la prévention de la délinquance. Cette idée d’une détection dès le berceau de la délinquance future a trouvé écho dans les multiples procédures de surveillance et de contrôle qui jalonnent désormais les parcours des enfants. Cet ouvrage revient sur les remous que ces visées sécuritaires ont provoqués et propose, de manière offensive, une analyse critique d’une telle politique. Les principaux domaines en lien avec l’enfance sont ainsi passés au crible par différents spécialistes, qu’ils soient sociologues, enseignants, praticiens hospitaliers, pédopsychiatres, magistrats…

Table des matières :

Introduction, par Gérard Neyrand

- 1. Quand un rapport de l'Inserm met le feu aux poudres..., Par Michel Dugnat -  Dérapage... - Récidive... - Pour un débat politique - Pour un débat scientifique
- 2. Ritaline, Concerta... : la vogue dangereuse des « pilules de l'obéissance », par Philippe Pignarre
- De la médicalisation à la démédicalisation - Quand les psychotropes réorganisent la psychiatrie - Médicalisation modérée ou ouverture du champ des possibilités ?
- 3. Maternelles sous contrôle : le fichage des enfants, par Annick Sauvage et Odile Sauvage-Déprez - Le livret d'évaluation : outil pédagogique ou outil normatif ? - Peut-on prédire l'évolution de la personnalité de l'enfant ? - À quel besoin social répondent ces tentatives de fichage précoce des enfants ?
- 4. Collèges et lycées : la jeunesse sous surveillance, par Bernard Defrance - Pouvoir ou autorité ? - La technologie au service du maintien de l'ordre ? - Violence à l'école ou violence de l'école ?
- 5. Délinquance des jeunes : les parents sont-ils responsables ?, par Frédéric Jésu - Pleins feux sur les parents - Le déploiement d'un arsenal idéologique, médical et juridique hostile - L'éducation familiale aux  risques de la pénalisation - Faire face avec les parents
- 6. Contrôle et délation, le nouveau rôle des travailleurs sociaux ?, par Michèle Becquemin - Vingt ans de réformes : pour quelle économie générale ? - Glissements et brouillages dans les pratiques professionnelles
- 7. Comment grandir et se construire face au soupçon ethnique, par Taïeb Ferradji - Lutter contre les préjugés - Pour apprendre et grandir, il faut pouvoir faire confiance - Se construire comme un être métis
- 8. Obsession sécuritaire et justice des mineurs : l'exemple du projet de loi « prévention de la délinquance », par Évelyne Sire-Marin - Une confusion volontaire entre prévention des problèmes sociaux et répression des problèmes pénaux - Ficher, contenir, punir : les principes de base du populisme pénal - L'ultralibéralisme appliqué en matière pénale, sanitaire et sociale
- 9. Le retour du biopouvoir, par Gérard Neyrand - Une nouvelle ère de gestion politique des corps par la science - Les contradictions de l'individualisme démocratico-libéral et la gestion de l'enfance - Les sciences traitant de l'homme : un espace de tensions et de luttes d'influence - Génétique, neurosciences, pharmacologie... le retour en force du biologique - Insécurité sociale et sécurisation civile - Annexe - Les auteurs.

Copyright © Éditions La Découverte


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9 septembre 2007

Naissance de la psychiatrie biologique

Jean-Noël Missa

Naissance de la psychiatrie biologique : Histoire des traitements des maladies mentales au XXe siècle

Broché: 378 pages
Editeur : Presses Universitaires de France - PUF (13 avril 2006)
Collection : Science, histoire et société
ISBN-10: 2130551149
ISBN-13: 978-2130551140
Prix: EUR 30,00

Tout au long du XXe siècle, les psychiatres tentèrent de mettre au point des traitements empiriques efficaces. Ils inoculèrent des malades mentaux l'agent responsable de la malaria, plongèrent des schizophrènes dans des comas hypoglycémiques, rétablirent l'humeur de mélancoliques grâce à des chocs électriques ou des convulsions au cardiazol. En dernier recours, ils demandèrent même à des neurochirurgiens de sectionner les fibres blanches du cortex préfrontal. Dans la seconde moitié du XXe, les " neuroleptiques " mirent fin à l'agitation et atténuèrent les délires, le lithium régula l'humeur des maniaco-dépressifs et les antidépresseurs redonnèrent un meilleur moral aux mélancoliques. Avant de porter un jugement moral sur ces pratiques médicales, il importe d'analyser dans le détail l'émergence de ces thérapies qui jouèrent un rôle central dans la naissance de la psychiatrie biologique en explicitant le niveau de la science psychiatrique et les contextes particuliers qui amenèrent des médecins à mettre leur espoir dans des remèdes expérimentaux parfois audacieux. Première investigation historique de grande ampleur sur le sujet en langue française, cet ouvrage, ponctué de témoignages de praticiens de la psychiatrie et d'extraits de dossiers médicaux, passionnera tous ceux qui s'intéressent à l'évolution de la médecine.

Médecin et philosophe de formation, Jean-Noël Missa est actuellement professeur d'histoire et de philosophie des sciences biomédicales à l'Université libre de Bruxelles et chercheur au Fonds national belge de la recherche scientifique.

Copyright © Éditions Eyrolles.


8 juillet 2007

8 juillet 2007

« Blackbox » pour les médicaments de l’hyperactivité

Comité du Médicament du CHU de Toulouse                                                     Toulouse, 13/07/06

SERVICE DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Professeur Jean-Michel SENARD
Faculté de Médecine
37 allées Jules Guesde
31000 TOULOUSE
Téléphone : 05-61-14-59-61
Télécopie : 05-61-25-51-16
Mel. : senard@cict.fr

SERVICE DE PHARMACIE
Docteur Jean-Jacques TIRAVY
Pharmacie Hôpital Rangueil
Avenue Jean Poulhes, TSA 30030
31059 TOULOUSE Cedex 9
Téléphone : 05-61-32-28-85
Télécopie : 05-61-32-29-94
Mel. : tiravy.jj@chu-toulouse.fr


COMITE DU MEDICAMENT EN NEUROLOGIE
Bulletin d’information 2006 ; n°3
Juillet-Août-Septembre

3. INFORMATIONS DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE

3.1. « Blackbox » pour les médicaments du syndrome d’hyperactivité avec déficit de l’attention.
Le 9 février dernier, le Comité de PharmacoVigilance (PV) de la FDA a voté pour l’ajout d’une mise en garde (« Blackbox ») pour les médicaments du syndrome d’hyperactivité avec déficit de l’attention. Ces produits [diverses amphétamines (Adderall et autres, non commercialisées en France) et méthylphenidate (dans notre pays : Ritaline, Concerta)] sont largement consommés aux USA, tant chez les enfants (2,5 millions, soit 1 sur 10 enfants âgé de 10 ans !) que chez les adultes (1,5 millions, dont 10% de plus de 50 ans !). Dans ces deux populations, on a rapporté aux structures de PV américaines de nombreux infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux ou encore morts subites (NEJM, 2006, 354, 1445). Rien d’étonnant quand on connaît les propriétés de base du méthylphenidate, qui n’est rien d’autre qu’un dérivé amphétaminique, majorant (comme toute amphétamine) la libération de noradrénaline (et autres monoamines) des terminaisons nerveuses périphériques et centrales. Ainsi, on attendra avec le méthylphenidate des effets sympathomimétiques: hausse tensionnelle (Aderral élève la pression sanguine artérielle de 5 mm Hg en moyenne), tachycardie, troubles du rythme cardiaque, décompensation d’insuffisance cardiaque, hyperglycémie… En Europe, la consommation de méthylphenidate s’avère moindre qu’aux USA. Devons nous tout de même accepter la généralisation de telles pratiques contraires à toute logique pharmacologique? Est-il raisonnable de laisser des organismes en développement ou des adultes toute une vie sous sympathomimétique ? Les exemples récents de PV des autres sympathomimétiques [le «décongestionnant nasal» phénylpropanolamine (PPA) ou les ephédrine, pseudoephédrine, ma huang utilisés pour perdre du poids] plaident, évidemment, formellement contre cette possibilité.

Source : © www.chu-toulouse.


8 juillet 2007

Nouveau site internet : "La psychiatrie nous ment"

La psychiatrie nous ment

Un nouveau site internet vient de s'ouvrir

On peut y découvrir les articles suivants :

• A LIRE ABSOLUMENT POUR COMPRENDRE CE QU’EST LA PSYCHIATRIE
• Condamnation psychiatrique
• Croyez-vous connaître la psychiatrie ?
• Des enfants de 9 ans sont soumis à des électrochocs
• Et si les psychiatres créaient les maladies mentales ?
• Faire de l’homme un robot
• Hyperactivité et déficit de l'attention, qu'en pensent les spécialistes ?
• Ils sont fous
• Inventer des troubles mentaux
• L'industrie pharmaceutique nous tue avec le Prozac
• La Chine vue par la psychiatrie
• La psychiatrie aujourd'hui
• La psychiatrie et la politique
• La psychiatrie, un bateau qui coule ?
• La Ritaline, ce poison qui nous tue.
• Les anti-dépresseurs bordés de noir en Amérique.
• Les dangers de la psychiatrie en chine.
• Les erreurs et les crimes des psychiatres.
• Les journalistes du journal le monde ouvrent les yeux
• Les plans de la psychiatrie
• Les psychiatres à l'abri de la justice pénale ?
• PETITION
• Pouvez-vous être interné abusivement ?
• Psychotropes, effets secondaires.
• Questions pour nos députés
• Savez-vous comment fait l'Italie avec la psychiatrie ?
• STOP aux TESTS PSYCHIATRIQUES DE “SANTE MENTALE” OBLIGATOIRES
• Suicide et anti dépresseur
• Témoignage poignant.
• Témoignages d'un psychiatre
• Une éducation qui échoue, est-ce possible ?
etc.

Pour le visiter : cliquer ici > La psychiatrie nous ment
Bonne lecture !


8 juillet 2007

Nouvelle alerte de la FDA sur les risques de suicide chez les adolescents dus aux antidépresseurs

FDA News

FOR IMMEDIATE RELEASE
P07-77
2 mai 2007

La FDA propose de lancer de nouvelles alertes relatives aux pensées et au comportement suicidaires chez les jeunes adultes qui prennent des médicaments antidépresseurs

La U.S. Food and Drug Administration (FDA) propose que les fabricants de tous les médicaments antidépresseurs mettent à jour leurs avertissements sous forme d'encadré noir concernant l'augmentation des risques suicidaires et des comportements suicidaires chez les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans au cours de leur traitement initial.

Les substances concernées comprennent :

Anafranil (clomipramine)
Asendin (amoxapine)
Aventyl (nortriptyline)
Celexa (citalopram hydrobromide)
Cymbalta (duloxetine)
Desyrel (trazodone HCl)
Elavil (amitriptyline)
Effexor (venlafaxine HCl)
Emsam (selegiline)
Etrafon (perphenazine/amitriptyline)
fluvoxamine maleate
Lexapro (escitalopram hydrobromide)
Limbitrol (chlordiazepoxide/amitriptyline)
Ludiomil (maprotiline)
Marplan (isocarboxazid)
Nardil (phenelzine sulfate)
nefazodone HCl
Norpramin (desipramine HCl)
Pamelor (nortriptyline)
Parnate (tranylcypromine sulfate)
Paxil (paroxetine HCl)
Pexeva (paroxetine mesylate)
Prozac (fluoxetine HCl)
Remeron (mirtazapine)
Sarafem (fluoxetine HCl)
Seroquel (quetiapine)
Sinequan (doxepin)
Surmontil (trimipramine)
Symbyax (olanzapine/fluoxetine)
Tofranil (imipramine)
Tofranil-PM (imipramine pamoate)
Triavil (perphenazine/amitriptyline)
Vivactil (protriptyline)
Wellbutrin (bupropion HCl)
Zoloft (sertraline HCl)
Zyban (bupropion HCl)

Source : FDA.


8 juillet 2007

Les benzodiazépines: comment agissent-elles et comment s'en sevrer ?

Professor C Heather Ashton DM, FRCP, University of Newcastle

Professeur C. Heather Ashton, Université de Newcastle

Cet ouvrage est disponible en français et dans d'autres langues sur internet.
Cliquer sur la photo pour accéder à l'ouvrage.

CONTENU :

Protocole à suivre lors du sevrage des benzodiazépines

Chapitre I : Comment fonctionnent-elles dans notre organisme ?

Les benzodiazépines
    La puissance
    La vitesse d'élimination
    La durée de son effet
    Les actions thérapeutiques des benzodiazépines
    Les mécanismes d'action
    Les effets contraires des benzodiazépines
    La sursédation
    Les interactions avec les autres drogues
    Les troubles de mémoire
    Les effets stimulants paradoxaux
    Les dépressions et les émotions émoussées
    Les effets contraires chez les personnes âgées
    Les effets contraires durant la grossesse
    La tolérance
    La dépendance
    Les coûts socio-économiques de l'usage prolongé d'une benzodiazépine

Chapitre II: Comment se sevrer des benzodiazépines après un usage prolongé ?

Pourquoi devez-vous arrêter l'usage des benzodiazépines ?
Avant de commencer le sevrage des benzodiazépines
Le sevrage
        Diminution progressive du dosage
        Changer à une benzodiazépine à longue demi-vie
        Établir et suivre le programme de sevrage
        Le sevrage chez les gens âgés
        Le sevrage des antidépresseurs

Chapitre III: Les symptômes aigus et prolongés du sevrage

Les mécanismes de réactions au sevrage
Les symptômes aigus du sevrage
Les symptômes individuels, leurs causes et comment y réagir
        L'insomnie, les cauchemars, le sommeil agité
        Les souvenirs inopportuns
        Les crises d'anxiété
        Anxiété généralisée, crises et phobies
        Thérapies psychologiques
        Techniques complémentaires - médecine douce
        Exercice et différentes techniques
        L'hypersensibilité sensorielle
        La dépersonnalisation, la déréalisation
        Les hallucinations, les illusions et les distorsions perceptives
        La dépression, l'agressivité et les obsessions
        Les symptômes musculaires
        Les sensations corporelles
        Le cœur et les poumons
        Les problèmes d'équilibre
        Les problèmes digestifs
        Le système immunitaire
        Le système endocrinien
        Les crises et les convulsions

    Les médicaments supplémentaires durant le sevrage d'une benzodiazépine
        Les antidépresseurs
        Les bêtabloquants
        Les hypnotiques et les sédatifs
        Les autres médicaments

    L'usage d'une benzodiazépine pendant et après le sevrage

    Diète, breuvage et exercice
        Fumer

    Le cours du sevrage

    Les symptômes prolongés du sevrage
        L'anxiété
        La dépression
        L'insomnie
        Troubles sensoriels et moteurs
        Mécanismes éventuels des symptômes sensoriels persistants et moteurs
        Mémoire et connaissance défaillantes
        Les benzodiazépines endommagent-elles la structure du cerveau ?
        Les symptômes gastro-intestinaux
        Vivre avec des symptômes de sevrage prolongés
        Les benzodiazépines et leur temps résiduel dans l'organisme après un sevrage

    Épilogue
        Éducation
        Recherche
        Méthodes de traitement
        Centre pour le sevrage

    Lectures supplémentaires

© Copyright 1999-2006, Professor C H Ashton, School of Neurosciences, Division of Psychiatry,
The Royal Victoria Infirmary, Queen Victoria Road, Newcastle upon Tyne NE1 4LP, England


21 avril 2007

Effets nocifs de la Ritaline et autres psychostimulants

Tableau I : Effets nocifs de la Ritaline (Rilatine), de la Dexedrine, de l’Adderall et des psychostimulants similaires

Les dangers du méthylphénidate, molécule de la Ritaline et du Concerta, et d'autres psychostimulants ont été recensés en 2000 par le Dr Breggin, fondateur de l’International Center for the Study of Psychiatry and Psychology (ICSPP) (Centre international pour l’étude de la psychiatrie et de la psychologie).

Certains termes ont été définis dans le glossaire de ce site. Cliquer sur les termes apparaissant sous forme d'hyperlien.

Cardio-vasculaire
Palpitations.
Tachycardie.
Arrêts cardiaques.
Hypertension.
Arythmie.
Douleurs thoraciques. 

Système nerveux central
Psychose avec hallucinations (dépression psychotique et manie).
Stimulation cérébrale excessive (convulsions).
Somnolence, «dopé», moins alerte.
Confusion.
Insomnie.
Agitation, anxiété, irritabilité.
Nervosité (hostilité).
Dysphorie.
Diminution des performances aux tests cognitifs.
Dyskinésies, tics.
Habitudes nerveuses (par ex. se pincer la peau, se tirer les cheveux).
Stéréotypies et compulsions.
Dépression, sensibilité exacerbée. 
Pleurs faciles.
Retrait social.
Diminution de l’affect et de la spontanéité.
«Zombie like».

Gastro-intestinal
Anorexie.
Nausée.
Vomissements.
Douleurs et crampes gastriques.
Sécheresse buccale. 
Constipation. 
Altération des tests hépatiques. 
Mauvais goût. 
Diarrhée.

Endocrine-Métabolique
Dysfonctions hypophysaires incluant des perturbations de l’hormone de croissance et de la prolactine.
Perte de poids.
Retard de croissance.
Interruption de la croissance.
Perturbations de la fonction sexuelle.

Autres
Céphalées.
Troubles de la vision.
Vertiges.
Hypersensibilité (réactions avec picotements, conjonctivite, urticaire).
Perte des cheveux. 
Dermatose exfoliative. 
Anémie.
Leucopénie.
Énurésie.
Fièvre inexpliquée.
Douleurs articulaires.
Sudation inhabituelle.

Sevrage et rebond
Insomnie.
Dépression.
Hyperactivité et irritabilité.
Rebond: exacerbation des symptômes «THADA».

Voir aussi le document Le scandale de la Ritaline (format pdf).

Source : témoignage du Dr. Breggin devant le Congrès américain, 29 septembre 2000. Traduction : Docteur Jean Philippe Labreze. © Springer Publishing Co./Dr. Breggin.

Notes : ces données sont tirées de Arnold et Jensen (1995, Table 38-5, p. 2306), Drug Enforcement Administration (1995, p. 23), Dulcan (1994, Table 35-6, p. 1217), et Maxman et Ward (1995, pp. 365-6). D’autres informations additionnelles proviennent de la Food and Drug Administration (1997, Mars) et sont indiquées entre crochets. *Arnold et Jensen (1995, Table 38-5, p. 2306, Table 38-7, p. 2307, et colonne 2, p. 2307). **Arnold et Jensen (1995). ***Pour le méthylphénidate seulement. ****pour la dextroamphétamine seulement.

À quoi il faut ajouter :

- Cœur de cocaïnomane***
- Accès de colère, violence
- Idées et pulsions suicidaires
- Passage à l'acte suicidaire
- Automutilation
- Envies de meurtre


Tableau II : Effets stimulants communément pris à tort comme « bénéfiques »
par les cliniciens, les enseignants et les parents chez les enfants diagnostiqués TDAH

Effets adverses des psychostimulants communément pris à tort comme une amélioration par les cliniciens, les enseignants et les parents mais qui traduisent en fait une réelle souffrance de l'enfant.

Effets obsessionnels-compulsifs
- Persistance compulsive dans des activités pourvues de peu de signification (appelée "comportement stéréotypique" ou "persévératif")
- Majoration du comportement obsessivo-compulsif (par ex. répète sans fin certaines tâches ou actions avec un manque total d'efficacité)
- Rigidité mentale (appelée "persévération cognitive")
- Rigidité de la pensée
- Trop borné ou attention excessivement focalisée

Effets de retrait social
- Retiré socialement et isolé
- Inhibition globale du comportement social
- Socialisation et communication restreintes
- Désinvestissement des relations avec les parents et les autres enfants
- Davantage de jeux solitaires et diminution de l'activité ludique en général

Effets inhibiteurs sur le comportement

- Docile dans des environnements structurés; inhibé socialement, passif et soumis
- Maussade, inhibé, apathique, léthargique, somnolent, hébété et fatigué
- Terne, émotion monotone, absence d'humour, absence de sourires, déprimé et triste, avec des accès de pleurs fréquents
- Manque d'initiative et de spontanéité, de curiosité et de plaisir

Source : témoignage du Dr. Breggin devant le Congrès américain, 29 septembre 2000. Traduction : Docteur Jean-Philippe Labreze. © Springer Publishing Co./Dr. Breggin.

© Dr Breggin.


21 avril 2007

Comment on drogue nos enfants

Nouvelle vidéo:
The Drugging of our Children par le Dr Gary Null

Vidéo de 1 h 45 en anglais.
– Les dangers de la Ritaline, du Concerta, du Prozac, de l'Adderall, du Stratera, Effexor, Paxil, etc.
– Le principe actif de la Ritaline est similaire à la cocaïne.
– Les rapports entre ces drogues et les tueries dans les écoles (la tragédie de Columbine aux USA).
– Interviews de Michael Moore, Dr Peter Breggin, du neurologue Fred Baughman et d'autres
– Conférence professionnelle de psychiatres américains sur l'hyperactivité.
– Témoignages de parents…

Voir la vidéo : ici.

et aussi : d'autres vidéos.


21 avril 2007

Témoignage de maltraitance d'une personne âgée

warsaw0131

Bonsoir,

Je recherchais des informations sur un médicament que prenait ma grand-mère, et je suis tombée sur votre page. Le médicament en question est le Haldol faible du laboratoire Janssen-Cilag. Je me permets de vous raconter notre expérience avec ce médicament.
Ma grand-mère a 97 ans. Il y a environ 10 mois, elle a commencé à être très agitée et incohérente dans ses propos, et comme ça devenait invivable pour nous (fille + petits-enfants, nous vivons avec elle), le médecin a changé son traitement pour du Haldol faible. Auparavant, elle prenait du triapridal. A partir de là, son état physique s'est profondément dégradé. Chutes à répétition, tremblements, insuffisance rénale, hallucinations, crises d'épilepsie, accidents vasculaires cérébraux... Certes, son âge a quelque chose à voir là-dedans, mais tout s'est déclenché avec le médicament.
Le médecin est arrivé jusqu'à lui prescrire 40 gouttes 3 fois par jour, dose qui, apparemment était beaucoup trop élevée. Les crises d'épilepsie étaient suivies de "pseudo-comas", temps pendant lesquels elle était comme un légume, incontinente et ne réagissait à rien, ceci durait deux-trois jours à chaque fois. Réellement, on pensait que c'étaient des accidents vasculaires cérébraux, alors que c'était de l'épilepsie. Ceci, le médecin ne l'a jamais dit, il ne s'en rendait pas compte; c'est aux urgences qu'un chef de clinique nous a informés que son état était celui d'un patient après une crise d'épilepsie. C'est là également que nous avons su que ma grand-mère n'était pas correctement traitée pour son âge, et que nous lui administrions tous les jours une petite dose qui aurait pu finir par la tuer.
Prise en charge à l'hôpital, elle s'est récupérée quelques semaines après que le médicament a été arrêté. Elle a commencé à marcher, à reparler et à vouloir être utile dans la vie de famille. Croyez-moi, ça a étonné tout le monde de la revoir vivre.
Après ces épisodes des urgences et du service gériatrique, il était temps pour le généraliste de la reprendre en main. On lui a parlé et il ne veut pas admettre que c'est ce médicament qui l'a fait plonger. Selon lui, la cause n'est pas là... Selon d'autres médecins, il n'y a pas de doute là-dessus. S'il ne veut pas l'admettre, cela veut dire qu'il peut très bien se re-permettre, si elle est trop agitée, de lui redonner des neuroleptiques.
On a appris que le médicament en question avait été retiré de la vente, il y a un mois environ.
Que peuvent risquer le médecin et le pharmacien pour lui avoir donné de telles "doses de poison"? Et le laboratoire? Est-ce que cela vaut la peine de déposer plainte et d'aller devant les tribunaux pour mise en danger de personne, presque jusqu'à la mort?
Je suis à votre disposition si vous avez des questions. Merci, bonne soirée.

21 avril 2007

Yogito : Un yoga pour l'enfant

yogade Martine Giammarinaro et Dominique Lamure

Éditions de l'Homme

Les effets bénéfiques du yoga ne sont plus à démontrer. D'ailleurs, la popularité croissante de cette discipline en témoigne. En cette époque où les jeunes sont de moins en moins actifs, le yoga offre une solution valable, amenant l'enfant à s'éveiller à son corps, à son esprit, à son monde intérieur et à l'échange constant entre soi, l'autre et l'environnement. Il améliore la condition physique, mais aussi la concentration, la confiance en soi et en les autres. Ce livre, qui s'adresse parents et aux enfants de 6 à 14 ans, tient compte du fait que l'enfant est en pleine transformation et propose une approche ludique des différentes postures, exercices de respiration et de relaxation. De plus, il propose différentes façons d'intégrer cette discipline au quotidien, que ce soit à la maison ou à l'école.

Martine Giammarinaro a reçu une formation à l'école Sivananda en France et en Inde. Elle est diplômée du RYE (Recherche sur le Yoga dans l'éducation) et praticienne de rebirth. Dominique Lamure enseigne le yoga depuis 1987. Diplômé du RYE et de l'école Sivananda en Inde, en France et au Canada, il est aussi naturopathe, acupuncteur en shiatsu, et conseiller en médecine ayurvédique.

Source : © Éditions de l'Homme.


14 avril 2007

L’enfance sous pression - Quand l’école rend malade

Carlos_PerezCarlos Perez

Éditions Aden (Belgique)
Collection: Hors Collection
Année de parution: 2007
116 pages

ISBN: 9782930402468
Prix : 12.00 €

Voici des années que Carlos Perez dirige un centre sportif où énormément de parents livrent leurs enfants afin que le sport les aide à surmonter les pressions subies dans la vie quotidienne.

Le constat est accablant : les enfants en manque d’activité physique, et surtout présentant des problèmes d’obésité et de troubles comme l’hyperactivité ne sont plus rares mais se généralisent. Sans oublier la liste d’enfants présentés comme dysphasiques, dyslexiques, intravertis, timides, à troubles oppositionnels. Tous ces enfants ont un point commun, un stress très important. Tous, ou presque, en plus de leur « trouble » sont également en décrochage scolaire. Et petit à petit ce fait jour l’idée que ces enfants stressés l’étaient aussi à cause de l’école.

Afin de lutter contre l’échec scolaire, d’améliorer le contact entre parents, professeurs et élèves et de promouvoir le bien être des enfants dans le cadre scolaire l’auteur a créé, avec d’autres parents d’élèves l’asbl Parents luttant contre l’échec scolaire et le décrochage scolaire. Ce livre est le bilan de la pratique de Carlos Perez et les conclusions d’une enquête au cœur d’une société qui met dès la naissance les enfants sous pression.

Source : © Éditions Aden.


14 avril 2007

Comment la dépression est devenue une épidémie

Pignarre_philippePhilippe Pignarre

Éditions La Découverte
Collection Cahiers libres
septembre 2001
ISBN : 978-2-7071-3517-9
13 €

Quand la dépression a commencé à se répandre dans les années soixante-dix, explique-t-il, les psychiatres, se détournant de la psychanalyse, ont opté pour la psychiatrie biologique : l'origine de la dépression ne serait pas dans le psychisme du patient, mais dans ses neurones. C'est cette hypothèse fragile, paradoxalement, qui est à l'origine de l'« épidémie ». Elle a mobilisé d'énormes moyens financiers, alors qu'aucun test biologique ne permet de diagnostiquer la dépression : les industriels du médicament testent au hasard les substances et élargissent les définitions des différentes formes de dépression (toujours plus nombreuses) chaque fois qu'ils trouvent un médicament « efficace ». Cette approche est-elle vraiment la meilleure pour soulager les souffrances bien réelles de millions de personnes ? Philippe Pignarre explore ici d'autres voies. Et il montre qu'une véritable biologie psychiatrique ne se constituera pas dans le simple prolongement des connaissances empiriques permettant de mettre au point les antidépresseurs.

Source : copyright © Éditions La Découverte.


14 avril 2007

L'enfer de la médecine... est pavé de bonnes intentions

Lemoine_Patrickde Patrick Lemoine

Éditions Robert Laffont

novembre 2005
Broché: 235 pages
ISBN-10: 2221101235
ISBN-13: 978-2221101230

Présentation de l'éditeur:

Si vous ne comprenez toujours pas pourquoi la France demeure le premier consommateur d'antidépresseurs, pourquoi les cénacles universitaires continuent de mépriser médecines traditionnelles, ostéopathie, homéopathie, pourquoi certains médecins semblent s'intéresser à la maladie plus qu'aux malades, alors ce livre est pour vous. C'est un vrai pavé dans la mare que lance ici, avec un humour impertinent et sans mâcher ses mots, le psychiatre Patrick Lemoine. Dressé contre l'autorité médicale et ses abus, il n'hésite pas à dévoiler les dangereux dysfonctionnements de la médecine, d'hier et d'aujourd'hui. Au risque de ne pas plaire à tout le monde. En vrai Hippocrate amoureux de son métier, Patrick Lemoine préfère miser sur le dialogue avec les malades, la confiance, voire la complicité.

Patrick Lemoine, cinquante-cinq ans, médecin-psychiatre, spécialiste notamment des troubles du
sommeil, ancien chef de service, est actuellement coordonnateur national d'un important réseau de cliniques psychiatriques.

Source : copyright © Éditions Robert Laffont.


14 avril 2007

Suicides d'adolescents : et si c'étaient les drogues psy ?

Une "forte corrélation" entre la prescription des psychotropes et le taux de suicide

« En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, la première cause étant les accidents de la route. Les chiffres représentent 16 % de la mortalité dans cette tranche de la population. Il semble que les décès par suicide avant 15 ans ne soient pas répertoriés avec la même précision par les services hospitaliers d’urgence, bien que ce drame soit également réel.
L’Union nationale pour la prévention des suicides (UNPS), qui fédère une vingtaine de grandes associations de lutte contre ce fléau, a mené en France une étude sur la relation entre la surconsommation de psychotropes et le suicide. Son enquête a porté sur 308 habitants de Saint-Étienne et de Lyon de tous âges qui se sont donné la mort entre mai 2003 et octobre 2004. La population, bien connue des services de médecine légale, a été comparée à des sujets témoins. "Il en ressort une forte corrélation entre l'augmentation récente de la prescription de psychotropes et l'acte suicidaire, révèle un des rapports d’étude. Près de 90% des femmes et 60% des hommes suicidés prenaient des psychotropes durant les six mois précédant l'acte. La corrélation est encore plus marquée à moins d'un mois du passage à l'acte."
Selon l’enquête de l’UNPS, la mort par suicide résulte d’une polythérapie, avec des ordonnances à rallonge, principalement d'antidépresseurs, mais également d'hypnotiques et de tranquillisants.

Une autre étude a été conduite par le GTNDO, le Groupe technique national de définition des objectifs de l’INSERM. Cette structure spécialisée procède régulièrement à l’analyse des grands problèmes de santé publique afin de donner des avis techniques sur les mesures à prendre dans des domaines sanitaires. Le rapport intitulé Comportements de consommation de produits psychoactifs qu’a publié le GTNDO sous le timbre du ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées est éloquent. Son document mis à jour il y a quelques années, dresse le bilan suivant : "Médicaments psychotropes – Nombre de décès attribuables : Inconnu. Parmi les surdoses constatées par les services de police en 2000, les benzodiazépines  apparaissent comme produit associé dans 10 cas sur 120. […] Dans la population générale, l’usage d’anxiolytiques peut avoir un effet paradoxal (effet désinhibiteur) susceptible de favoriser des passages à l’acte (avec des conséquences en terme de prises de risque et de délinquance). La consommation à long terme est susceptible d’entraîner chez certains sujets des dépressions."
Plus loin, on peut lire : "Les personnes en crise suicidaire recherchent activement des solutions pour apaiser leur souffrance. […] Dans les 15 derniers jours, 20 à 40 % des personnes qui vont faire une tentative de suicide ont consulté leur généraliste, en cas de suivi psychiatrique, 10 à 50 % ont consulté leur psychiatre. La sous-estimation du risque de tentative par les professionnels de santé a été mesurée par des auteurs comme Appleby. Seuls 15% des sujets qui feront une tentative dans la semaine ont été identifiés comme à risque sur une population de 1 040 suicides."


Risque suicidaire multiplié par 100 à 200 pour les patients hospitalisés en psychiatrie


Dans un autre rapport mis à jour en avril 2003, le GTNDO souligne la carence des professionnels de la santé mentale dans la détection des adultes hantés par les idées suicidaires qui viennent les consulter. Les individus qui se font hospitaliser en psychiatrie ne sont pas mieux lotis : "L’hospitalisation en psychiatrie, précise le document, est aussi une période à risque élevé ainsi que les 4 semaines qui la suivent. Environ 5% des suicides ont lieu à l’hôpital. Dans les 4 semaines qui suivent une hospitalisation en psychiatrie, le risque relatif est multiplié par 100 pour les femmes et par 200 pour les hommes. Ces décès représentent 10 à 15 % de l’ensemble des suicides."
Il est surprenant de constater, à la lecture de tels rapports, qu’en dépit de prescriptions massives de psychotropes, les spécialistes de la dépression et des troubles mentaux sont impuissants à enrayer le fléau du suicide, alors qu'il s'agit de l'une de leurs missions essentielles. On nous dira qu’il est généralement trop tard pour sauver ces malheureux quand ils viennent consulter ou se faire hospitaliser. Sans doute, mais les antidépresseurs et les anxiolytiques qu’on leur prescrit avant qu’ils ne se suppriment n’étaient-ils pas justement destinés à les aider à surmonter leur souffrance psychique et à éviter qu’ils n’en arrivent à cette extrémité ? Au contraire, il apparaît, comme nous l’avons vu plus haut dans les conclusions d’une étude de l’UNPS, que le nombre d’actes suicidaires se trouve augmenté par l’usage de la pharmacopée psychiatrique.

Plusieurs milliers d’enfants sous antidépresseurs

Chez l’adulte, les antidépresseurs les plus utilisés en France sont le citalopram (Seropram), l’escitalopram (Seroplex), la fluoxétine (Prozac), la fluvoxamine (Floxyfral), la miansérine (Athymil), le milnacipran (Ixel), la mirtazapine (Norset), la paroxétine (Deroxat), la sertraline (Zoloft), la venlafaxine (Effexor). L’atomoxétine et le reboxétine ne sont pas autorisés.
L’emploi des antidépresseurs ISRS est généralement déconseillé en France chez l’enfant et l’adolescent. Certains sont même contre-indiqués chez les moins de 15 ans et chez les moins de 18 ans. Seuls deux antidépresseurs IRS, le Zoloft et le Floxyfral possèdent une indication chez l'enfant et l'adolescent dans le traitement des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), de certains troubles de l’hyperactivité et de la dépression. L'atomoxétine, non employée en France, est indiquée dans certains pays de l'Union européenne dans le traitement du TDAH.
Cependant, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé et des Solidarités rapporte que les ventes d'antidépresseurs (tous âges confondus) en France ont été multipliées par sept en vingt ans. En dépit des assurances selon lesquelles ces substances sont rarement prescrites aux enfants, ceux-ci sont de plus en plus nombreux à être traités avec cette classe particulière de psychotropes.

Une enquête de l'Assurance maladie indiquait qu’en 2003, plus de 6 000 enfants et adolescents suivaient une cure médicamenteuse contre la dépression. Ces chiffres de l’emploi des antidépresseurs semblent corroborés par ceux publiés dans un document de juin 2005 par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Ce texte, intitulé Troubles mentaux – Dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent contient le compte rendu d’une réunion du 8 mars 2005  entre des spécialistes de la psychiatrie, des autorités sanitaires et des médecins. Il révèle que, selon les chiffres de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, 40 000 enfants et adolescents seraient traités chaque année pour un diagnostic de dépression, et qu’environ 10 à 20 % des cas feraient l’objet d’un traitement médicamenteux. La classe des antidépresseurs ISRS représenterait 80 % des prescriptions.

Vous avez dit suicides ???

La lecture du document de l’Agence française de sécurité sanitaire est édifiante. Selon le compte rendu de la réunion professionnelle, "les experts, dans l’ensemble, se montrent réservés quant à la réalité d’une augmentation du comportement suicidaire chez les enfants et les adolescents traités par antidépresseurs." Une des raisons invoquées est qu’ "aucune augmentation du nombre de suicides n’a été observée, en France, depuis la mise sur le marché des IRS; ceci est confirmé par certaines données épidémiologiques internationales." En outre, "la mise en route d’un traitement, y compris psychothérapeutique, peut elle-même induire un comportement suicidaire". Enfin : "peu d’experts ont été confrontés au suicide d’adolescents et lorsque cela était le cas, il ne s’agissait pas de sujets traités." Résultat : "l’utilisation des antidépresseurs se faisant majoritairement en dehors de schémas validés, les prescripteurs (représentés dans la réunion) demandent une grande souplesse de prescription et un meilleur accès aux informations […] Quant à d’éventuelles mesures de restriction, elles sont considérées comme plutôt dommageables, aussi bien par ceux qui ne seraient pas à priori directement touchés, comme les spécialistes hospitaliers, que par les prescripteurs plus occasionnels, comme les médecins généralistes. Ceci pour plusieurs raisons : - des restrictions compliqueraient une pratique rendue déjà difficile par le manque de structures et de temps disponibles ; - il pourrait y avoir un risque de glissement de la prescription vers des classes thérapeutiques qui ne sont pas forcément adaptées (neuroleptiques, thymorégulateurs), voire potentiellement problématiques (benzodiazépines) ; - enfin, de façon plus marginale, ces mesures augmenteraient le climat anxiogène perçu au niveau des familles, voire l’émergence d’actions en justice."
Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes, le quota du suicide chez les jeunes déprimés sous les effets des ISRS, est normal, n’inquiétons pas indûment les familles qui, de plus, pouraient faire un scandale… Cette prise de position est tout de même assumée par les institutions de l’État : l’AFSSAPS (l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), des représentants de la Commission de l’AMM, de l’Ordre des pharmaciens, de l’Ordre des médecins, et de la Fédération française de psychiatrie !

Des effets secondaires "gênants"

Mais de quels antidépresseurs s’agit-il? De substances d’une nouvelle génération, celle de la famille des ISRS, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, dont certains sont préconisés dans le traitement de troubles du comportement associés à l’hyperactivité. Nous allons voir de plus près ce qu’il en est de ces nouvelles drogues psychiatriques. Dans son livre sur l’hyperactivité, le Dr Lecendreux interroge : "Quels sont les médicaments qui peuvent traiter le TDAH?" et répond qu’il existe d’autres classes de médicaments appropriés dans la prise en charge de ce trouble. "[…] D’autres molécules [différentes du méthylphénidate et des dérivés amphétaminiques] plus récentes semblent tout à fait prometteuses. Elles ont des modes d’action différents mais également spécifiques, cette fois sur la noradrénaline. Le modafinil est déjà utilisé avec succès dans des troubles majeurs de la vigilance comme la narcolepsie. Son excellente tolérance pourrait en faire un médicament de choix dans le traitement du TDAH […]. Un nouveau produit, l’atomoxétine […] a montré son efficacité sur les symptômes du TDAH de l’adulte. Sa bonne tolérance et son profil pharmacologique très différent de celui des amphétamines en font un produit très attendu dans les années à venir pour le traitement du TDAH de l’adulte et de l’enfant."
Suit un tableau [dans le livre de Lecendreux] recensant par catégories les médicaments susceptibles d’être utilisés dans le cadre de ce traitement. On y trouve entre autres les psychostimulants à base d’amphétamine (dont nous avons relevé les terribles effets secondaires au début de notre ouvrage), les non-psychostimulants comme l’atomoxétine (commercialisé aux États-Unis sous le nom de Straterra), le modafinil (commercialisé en France sous le nom de Modiodal, destiné à traiter la narcolepsie), des antidépresseurs comme le bupropion (commercialisé en France sous le nom de Zyban, actuellement destiné au sevrage du tabac), des antidépresseurs ISRS comme le citalopram, la fluoxetine (Prozac), la fluvoxamine, la paroxetine, la sertraline, et enfin la venlafaxine, produits dont l’efficacité "n’est plus à démontrer dans la dépression". "En raison d’effets secondaires gênants, ajoute l’auteur sans autre précision, ou d’une moindre efficacité (comparée à celle des stimulants), quelques-uns d’entre eux sont abandonnés." Quoi qu’il en soit, voyons de plus près ce qu’il en est de certains d’entre eux.


Strattera (atomoxétine) : automutilations et suicides chez des enfants


Le principe actif du Straterra produit par les laboratoires Eli Lilly, est l’atomoxétine. Dans un document diffusé par la Direction générale canadienne des produits de santé et des aliments (DGPSA), affiché sur le site web de Santé Canada, on peut lire l’avertissement officiel suivant, extrait d’une lettre publiée par Eli Lilly :

"Le 28 septembre 2005
Objet :
MISE EN GARDE concernant l'atomoxétine qui peut exercer des effets sur le comportement et les émotions pouvant représenter un risque d'automutilation.
Avis aux professionnels de la santé :
Par suite de discussions avec Santé Canada, Eli Lilly Canada Inc. désire vous communiquer d'importants renseignements relatifs à la possibilité que l'atomoxétine exerce des effets sur le comportement et les émotions pouvant constituer un risque d'automutilation.
La mise en garde sera ajoutée à la monographie  de STRATTERA (chlorhydrate d'atomoxétine) et se base sur les renseignements ci-dessous.
POSSIBILITÉ D'EFFETS SUR LE COMPORTEMENT ET LES ÉMOTIONS POUVANT ABOUTIR À UNE AUTOMUTILATION
Pédiatrie : Données d'essais cliniques contrôlés par placebo.
De récentes analyses de données provenant d'essais cliniques contrôlés par placebo ont montré que des pensées suicidaires étaient observées plus fréquemment chez les enfants et adolescents traités par STRATTERA (5/1 357 [0,37 %]) que chez ceux prenant un placebo (0/851). Un cas de tentative de suicide a été signalé parmi les patients traités par l'atomoxétine. Aucun suicide n'a été signalé.
Comme il est mentionné dans la monographie, de très rares cas de pensées suicidaires, de dépression suicidaire, de tentatives de suicide et de suicides ont été signalés chez les enfants, adolescents et adultes après la commercialisation du produit.
Il est recommandé de surveiller étroitement l'apparition de pensées suicidaires ou de tout autre indicateur de risque de comportement suicidaire chez les patients de tous âges, y compris une instabilité émotionnelle ou comportementale.
Renseignements généraux
[…] Les patients peuvent courir de plus grands risques de présenter des réactions indésirables telles que des pensées suicidaires, de l'hostilité et des sautes d'humeur. La personne soignante qui s'occupe de vous ou vous-même devez informer votre médecin immédiatement si l'un ou l'autre de ces symptômes se manifeste ou s'aggrave après le début du traitement par STRATTERA."
[…] Veuillez agréez nos salutations distinguées."

Ce qui ne manque pas de piquant, c’est que la DGPSA pourtant responsable de l'homologation des produits thérapeutiques avant leur mise sur le marché, déclare dans son document n'endosser aucune responsabilité en ce qui concerne le produit incriminé ou la société commerciale qui les fabrique. Les victimes du Strattera qui n’étaient pas informées des risques que le produit faisait courir apprécieront. "Toute question concernant l'information relative à un produit devrait faire l'objet d'une discussion avec votre professionnel de santé" affirme la DGPSA. Parents, ne vous alarmez donc pas si votre enfant se taillade les veines, il suffit d’en parler avec votre médecin. Reconnaissons néanmoins que la DGPSA a fait une partie de son travail en obligeant Eli Lilly à dévoiler ces informations vitales.

De l’autre côté de la frontière, aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a publié le 29 septembre 2005 un Public Health Advisory  (mise en garde sanitaire publique) à l’intention des médecins, concernant les comptes-rendus de pensées suicidaires chez des enfants et des adolescents liées au traitement par Straterra, une drogue approuvée dans le cadre du traitement du TDAH. La FDA s’est vue contrainte d’ordonner à Eli Lilly et Compagnie, le fabricant du Strattera, de rédiger un guide sur ce médicament à destination des patients et des professionnels de santé.
Dans sa note, la FDA demande de surveiller les enfants au sujet de tout risque de troubles qu’ils pourraient manifester à cause du Strattera et cela comprend l’agitation, l’irritabilité, les pensées ou les comportements suicidaires, des changements inhabituels de comportement, notamment dans les premiers mois de la thérapie.
L’analyse de la FDA révèle que 0,4% des enfants traités au Strattera ont manifesté des idées suicidaires contre aucun cas chez ceux qui avaient reçu un placebo au cours des études cliniques. Lorsque l’on sait que, depuis 2002, date de commercialisation du Strattera aux États-Unis, plus de deux millions de jeunes Américains ont consommé ce produit, on a toutes les raisons de craindre que 8 000 enfants et adultes courent le risque de céder à des pulsions suicidaires. Sur ce nombre, combien d’enfants sont depuis passés à l’acte? 100, 500, 1000? Ajoutons que le Strattera pourrait faire l’objet d’études aux fins de sa commercialisation en France.


Paroxetine (Deroxat ou Paxil) : augmentation du risque de malformations congénitales

Le 22 août 2005, c’était au tour du Deroxat d’être sous les feux de la rampe. Ce jour-là, The Times, grand quotidien britannique, aurait annoncé les résultats d'une étude médicale menée sur 1 500 personnes traitées par la paroxétine (un des antidépresseurs les plus prescrits au monde, commercialisé en France sous le nom de Deroxat). Ce document, qui avait été publié dans la revue médicale en ligne BMC Medicine, révélait que les patients qui en avaient consommé étaient exposés à de graves risques suicidaires.
Déjà, en juin 2003, les autorités sanitaires britanniques, la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) avaient contre-indiqué la paroxétine chez les moins de 18 ans. Dans un communiqué de presse du 10 décembre 2004, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) rappelait que "ces études ne démontraient pas l'efficacité de ces médicaments dans cette indication [la dépression] et suggéraient une augmentation du risque de comportement suicidaire chez les enfants et adolescents traités comparativement aux patients recevant le placebo. Aucun décès par suicide n'avait cependant été rapporté pendant ces études".

Nous avons voulu en savoir plus et avons consulté le site internet de la FDA à la rubrique "Paroxetine". Il s’avère que l’agence sanitaire américaine a émis une mise en garde en décembre 2005 intitulée :

"FDA ALERT [12/2005] : Idées suicidaires et passages à l’acte chez les enfants et les adultes"
Extrait : "Enfants – La prise d’antidépresseurs peut augmenter les idées suicidaires et les passages à l’acte chez 1 personne sur 50 de 18 ans ou moins. Bien que la paroxétine soit prescrite aux enfants, la FDA n’a pas approuvé un tel usage."

Une personne sur 50, c’est-à-dire 2 % : un taux de risque absolument énorme quand on y réfléchit…
Dans le même document, nous découvrons que la paroxétine est impliquée dans des malformations du fœtus.

Extraits : "Augmentation du risque de malformations congénitales.
Des résultats préliminaires de deux études récentes indiquent que la paroxétine augmente le risque de malformations congénitales, notamment les malformations cardiovasculaires. […] Les patientes prenant de la paroxétine qui tombent enceintes ou qui sont au premier trimestre de leur grossesse doivent être alertées du risque que court le fœtus. Elles devraient considérer l’arrêt de cet antidépresseur ou en changer."

Dans ces conditions, pourquoi ne pas stopper immédiatement sa commercialisation ?
Trois jours plus tard, le 8 décembre, Le Monde reprenait une des dépêches de l’AFP en annonçant que "la FDA a demandé en conséquence au fabricant, le groupe britannique GlaxoSmithKline, de changer la catégorie dans laquelle ce médicament est classé pour spécifier les risques potentiels qu'il présente." Les laboratoires auraient répondu à la presse que "la plus grande partie des défauts cardiaques congénitaux qui seraient liés à cet antidépresseur se caractérisent surtout par la présence d'un orifice dans la cloison séparant les deux ventricules ou les oreillettes cardiaques" et auraient ajouté que "de tels orifices se referment le plus souvent d'eux-mêmes et dans les autres cas, ce défaut peut se corriger aisément avec une intervention chirurgicale."
Si votre nourrisson se trouve en danger de mort à la suite d’une cure de Deroxat de sa mère, vous n’aurez qu’à lui faire subir une opération à cœur ouvert… On vous le dit, les effets secondaires des antidépresseurs sont simplement « gênants ».


Venlafaxine (ou Effexor): aucune efficacité dans la dépression majeure des enfants mais des risques suicidaires sérieux

Dans sa rubrique consacrée aux dangers des antidépresseurs, le célèbre site internet Doctissimo publie l’information selon laquelle, aux États-Unis, les laboratoires Wyeth adressaient en août 2003 une mise en garde aux médecins américains sur la venlafaxine (commercialisée en France sous le nom d’Effexor). Ce produit s’est révélé inefficace dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs ou les troubles de l’anxiété chez les enfants de 6 à 17 ans.
Le 29 septembre 2003, l'AFSSAPS publiait un communiqué de presse  reprenant la teneur de la lettre américaine. "Selon ce courrier, déclare l’agence, ces études ne démontrent pas l'efficacité de la venlafaxine dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs (EDM) et du trouble d'anxiété généralisée (TAG) dans cette population ; [et] suggèrent une augmentation de l'incidence des idées suicidaires ainsi que des gestes auto-agressifs chez les patients traités par la venlafaxine comparativement aux patients recevant le placebo. Aucun suicide n'a été rapporté durant ces études." Il est utile de mentionner que ces études sont toujours réalisées sur des périodes assez courtes et qu'un pourcentage indéterminé des personnes qui ont présenté ces pulsions suicidaires et ne sont pas passés à l'acte pendant la durée de l'étude ont pu le faire plus tard. Ces suicides n’entrent pas dans les statistiques des laboratoires.


"On ne possède surtout aucune donnée chez l'enfant"

La problème est si préoccupant que Le Monde publiait le 24 août 2005 un article sur ce sujet, repris par le site internet Doctissimo, sous le titre "Antidépresseurs : ne pas laisser à la portée des enfants?" Voici un extraits du texte d’Alain Sousa publié sur internet :

"Comme le souligne Anne Castot, responsable de l'information scientifique à l'Afssaps, ‘’pour la plupart des produits, on ne possède surtout aucune donnée chez l'enfant. Dans les autres cas, il est difficile de tirer des conclusions des études’’. Il est vrai que les autorités anglaises ont opté pour le ‘’principe de précaution’’, en mettant sur le même plan les substances pour lesquelles on ne possède aucune étude chez l'enfant et celles qui avaient des résultats négatifs. Mais en l'occurrence, l'absence d'information se doublerait de mensonges par omission: des chercheurs canadiens ont souligné que certains laboratoires pharmaceutiques n'hésiteraient pas à cacher les études dont les résultats démentent l'efficacité de certains antidépresseurs chez l'enfant. En France, la plupart des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine sont a priori contre-indiqués avant l'âge de 15 ou 18 ans selon les cas. Seules la sertraline (Zoloft ®) et la fluvoxamine (Floxyfral ®) ont des indications pédiatriques. Car la prise en charge privilégiée est la psychothérapie. Les antidépresseurs ne sont ainsi recommandés qu'en cas d'échec de cette approche."

On nous rassure donc en affirmant que ces produits ne sont pas prescrits en première intention et qu’il vaut mieux privilégier l’approche psychothérapeutique. Mais que se passera-t-il si les résultats ne sont pas au rendez-vous? prescription d’antidépresseurs. Ainsi est foulé aux pieds le principe de précaution dans une population particulièrement sensible, celle des enfants et des adolescents qui se trouvent exposés à tous les aléas thérapeutiques.


Bilan des effets dangereux des antidépresseurs ISRS

Dans une réunion du Comité consultatif pédiatrique organisée par la FDA en 2004, le docteur Ann Blake Tracy, directrice de l’International Coalition for Drug Awareness, une association internationale de surveillance de la toxicomanie, s’exprima en ces termes :
"Cela fait douze ans et demi que j’apporte aux tribunaux mes témoignages d’expert dans les procès impliquant des affaires avec ce type de drogues. Il est clair, depuis le début des recherches sur la sérotonine, que la chose la plus nocive qui puisse être faite contre le système sérotoninergique  est de déséquilibrer sa capacité à métaboliser la sérotonine, c’est pourtant ainsi que fonctionnent les antidépresseurs ISRS.
Les recherches montrent depuis plusieurs décennies que le déséquilibre du métabolisme de la sérotonine entraîne des cauchemars, des éruptions cutanées, des migraines, des douleurs cardiaques, des difficultés respiratoires, des complications pulmonaires, l’hypertension et l’anxiété qui se manifestent sans aucune raison, la dépression, le suicide, en particulier des actes suicidaires très violents ainsi que des tentatives de suicides répétées, l’hostilité, la perpétration de meurtres violents, d’incendies, les toxicomanies comme le besoin insatiable d’alcool et d’autres drogues, la psychose, les manies, des maladies du cerveau, l’autisme, l’anorexie, la conduite automobile irresponsable, la maladie d’Alzheimer, des comportements impulsifs où l’on perd la notion de la faute, et des comportement antagonistes.
Comment a-t-on pu penser qu’il pouvait être thérapeutique de provoquer chimiquement ces réactions, cela me dépasse ; pourtant ces réactions, qui résultent de la généralisation de ces drogues, sont précisément ce que nous observons dans notre société depuis ces quinze dernières années.
Vous rappelez-vous, il y a vingt ans, lorsqu’il était habituel pour les déprimés de s’isoler discrètement pour se supprimer plutôt que de tuer tout le monde alentour avant de se tuer eux-mêmes comme ils le font quand ils prennent des antidépresseurs ISRS ?"


D’innombrables mises en garde sur les accidents de la chimiothérapie

• Décembre 2003 – Doctissimo indiquait que les autorités sanitaires britanniques du MHRA étendaient la contre-indication chez les enfants à tous les antidépresseurs de la famille des ISRS. "Tous se retrouvent ainsi taxés d'inefficacité et, pour la plupart, d'augmenter les risques suicidaires chez les enfants. Outre la paroxétine (Deroxat) et la venlafaxine (Effexor), se retrouvent sur la sellette la sertraline (Zoloft), le citalopram (Seropram), l'escitalopram (Seroplex) et la fluvoxamine (Floxyfral)." Rappelons que le Zoloft est un des antidépresseurs ISRS le plus souvent prescrit en France chez les adolescents par les médecins généralistes. Ceux-ci ont en effet pris l’habitude d’instaurer ce traitement en attendant que leurs jeunes patients puissent être reçus chez un psychiatre dont les délais d’attente sont toujours très longs.
• 2004 – La FDA, l’agence gouvernementale américaine de contrôle sanitaire a exigé des laboratoires pharmaceutiques l’impression sur les boîtes d’emballage de certains antidépresseurs dont l’emploi entraîne des pulsions suicidaires une mise en garde publique sous forme d’un rectangle noir.
• Le ministère de la Santé canadien ajoutait le Bupropion (commercialisé en France sous le nom de Zyban) à sa liste des mises en garde de pharmacovigilance.
• 22 février 2005 – En France, le site Caducee.net, un portail internet qui publie en permanence des actualités scientifiques à l’intention des professionnels de la santé, a publié deux dépêches consécutives. Le titre de la première était : "Les antidépresseurs pourraient être associés à une augmentation du risque suicidaire, particulièrement dans les premières phases du traitement, d'après de nouveaux résultats publiés dans le British Medical Journal, revue anglaise de communication médicale." 
• Toujours d’après Caducee.net, une autre étude analysait le risque de suicide chez plus de 146 000 patients sous inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)  ou antidépresseurs tricycliques. "Le risque de tentative de suicide ou de suicide n'était pas différent chez les patients sous ISRS comparés à ceux sous antidépresseurs tricycliques. Cependant, les ISRS prescrits aux moins de 18 ans semblaient associés à un risque plus élevé de tentative de suicide." Il est donc notoire que les antidépresseurs comme le Deroxat, le Paxil, le Prozac et le Zoloft, pour ne citer qu’eux, peuvent entraîner ou renforcer les pensées suicidaires dans les premières phases du traitement chez les adultes, les enfants et les adolescents.
• Selon la revue médicale anglaise, une "méta-analyse" a rassemblé les informations issues de 702 essais cliniques regroupant plus de 87 000 patients pour rechercher l'existence possible d'un rapport entre les ISRS et les tentatives de suicide. "Ils ont trouvé que le risque de tentative de suicide était deux fois plus probable chez les patients sous ISRS comparé à un placebo. […] Les auteurs de cette analyse expliquent que des lacunes majeures dans des essais cliniques publiés ont pu conduire à sous-estimer le risque de ce genre." En clair : dans la publication des résultats des essais effectués par les laboratoires pharmaceutiques, ce genre de risque majeur était partiellement occulté.

• Le comité consultatif d’experts de la FDA vient d’achever l’examen de 24 études conduites sur un total de 4000 enfants et adolescents, concernant neuf molécules appartenant pour la majorité à la nouvelle génération des antidépresseurs. Il a conclu que le rapport bénéfice/risque des antidépresseurs destinés à cette tranche de la population était négatif.

L’Agence européenne du médicament (European Medicines Agency – EMA), dont le siège est à Londres, est chargée de conseiller la Commission européenne sur la politique commerciale des médicaments en Europe. Dans un communiqué de presse du 25 avril 2005, intitulé L’Agence européenne du médicament achève une revue des antidépresseurs destinés aux enfants et aux adolescents, elle annonçait avoir examiné deux classes d’antidépresseurs destinés aux enfants et aux adolescents, les ISRS (inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine) et les inhibiteurs de la recapture de sérotonine-norépinéphrine.

Extrait du communiqué :
Le comité scientifique de l’Agence [Committee for Medicinal Products for Human Use – CHMP] a conclu au terme de la réunion des 19-22 avril que le comportement relatif au suicide (tentatives de suicide et pensées suicidaires), l’hostilité (agression prédominante, comportement oppositionnel et colère) sont plus fréquemment observés lors des essais cliniques parmi les enfants et les adolescents liés à ces antidépresseurs en comparaison avec ceux qui prennent un placebo. Le CHMP recommande en conséquence d’introduire un avertissement sérieux dans toute l’Union européenne en direction des médecins et des parents au sujet de ces risques.


Que nous cachent les laboratoires ?

Dans une édition de février 2005, L’Express livrait un article sous la signature de Gilbert Charles, intitulé "Ados : Les pilules du malheur". On pouvait y lire ce qui suit :

"Gavés d'antidépresseurs et d'anxiolytiques, les jeunes Français sont de plus en plus nombreux à tenter de se suicider. Des voix s'élèvent pour dénoncer les tragiques effets secondaires de médicaments mal prescrits." Plus loin : "Après avoir été intriguées par des anomalies dans une étude réalisée par le fabricant [Eli Lilly, producteur du Prozac] mais jamais publiée, les autorités médicales de chaque côté de l'Atlantique - la Food and Drug Administration (FDA), aux États-Unis, et l'Agence européenne du médicament - ont demandé en 2003 à consulter toutes les données concernant les essais cliniques des antidépresseurs dits de deuxième génération. Les résultats, publiés en octobre 2004, laissent peu de place au doute : ils indiquent que, dans 13 cas sur 15, ces molécules ne sont pas plus efficaces qu'un placebo et que les patients sous traitement sont trois fois plus nombreux à envisager le suicide ou à faire une tentative. En décembre dernier, le British Medical Journal a reçu un courrier anonyme contenant des notes internes de la filiale allemande d'Eli Lilly, probablement envoyé par un employé, qui montre que la firme a tenté de dissimuler délibérément les résultats d'études cliniques en demandant aux médecins d'enregistrer les suicides de patients comme des ‘’surdosages.’’ […] Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) est, lui aussi, accusé d'avoir édulcoré les résultats d'une étude clinique de son antidépresseur, le Deroxat, sur des adolescents. Les résultats montraient un taux de tentatives de suicide huit fois plus important chez les enfants traités avec la molécule que ceux sous placebo. Le procureur de l'État de New York vient d'entamer une action en justice contre GSK pour avoir caché les risques du produit."

Et enfin, le même journaliste pose une très intéressante question : "Comment un médicament peut-il pousser à se détruire? La fluoxétine, la molécule active du Prozac, agit en stimulant dans le cerveau la production de sérotonine, un neuromédiateur impliqué dans l'impulsivité et la régulation des comportements. ‘’Le Prozac est un excitant, un produit euphorisant: il lève les inhibitions mais sans calmer l'angoisse, explique le Pr Édouard Zarifian, psychiatre au CHU de Caen, et auteur d'un fameux rapport sur la surconsommation des psychotropes en France. La déprime est toujours là, mais le sujet n'est plus prostré, il redevient actif, et retrouve assez d'énergie pour se suicider.’’ "

Selon différents dossiers publiés sur internet, tel celui intitulé Les conséquences des psychostimulants pour le TDAH : suicide et mort [The Consequences of Stimulants for ADHD: Suicide and Death], de juillet 2002, les chiffres américains sont si dramatiques que la FDA reçoit régulièrement des plaintes venant de nombreux particuliers. La FDA (Food and Drug Administration) est le service gouvernemental américain responsable de la pharmacovigilance, c'est-à-dire des études, du contrôle et de la réglementation des médicaments avant leur commercialisation. Ses avis font autorité dans le monde entier. Devant la recrudescence des accidents thérapeutiques de toutes sortes qui se produisent dans ce pays, notamment dus à la consommation généralisée de produits psychiatriques, l’agence a mis à la disposition du public une procédure d’alerte, le MedWatch program, qui permet à tout citoyen de déposer un rapport par courrier électronique. Plusieurs sources indépendantes affirment que l’agence fédérale a déclaré le 2 mai 2000 avoir reçu "un total de 4400 plaintes sanitaires relatives aux effets secondaires du méthylphénidate depuis 1969". Environ un tiers des plaintes reçues ont été recueillies dans les quinze derniers mois [le texte date de mai 2000] et elles concernaient des manifestations de convulsions, de tics, de dépendance, de douleurs cardiaques et de décès liées aux psychostimulants. Dans la décennie 1990-2000, confirment les documents étudiés, "plus de 569 enfants ont été hospitalisés, 38 d’entre eux ont failli perdre la vie et 186 décès ont été directement imputables à la Ritaline." En outre tout laisse croire que ces chiffres soient sous-estimés étant donné que le pourcentage des parents qui déclarent ces accidents à la FDA est certainement infime, peut-être inférieur à 10 %.»

Extraits de Nos enfants, cobayes de la psychiatrie? de Pierre Vican. © Copyright Pierre Vican.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

Voir aussi l'article : Des antidépresseurs en lien avec le suicide: encore ?


14 avril 2007

ANTHOLOGIE DE LA PSYCHIATRIE

CONTRÔLE SOCIAL ET TOTALITARISME

«La réinterprétation et finalement l’éradication du concept du bien et du mal sont l’objectif de toute psychothérapie. Pour parvenir à un gouvernement mondial, il est nécessaire de débarrasser l'Homme de son individualisme, de son attachement envers les traditions familiales, de son patriotisme national et de ses dogmes religieux.»
– Brock Chisholm
Psychiatre canadien, cofondateur de la Fédération mondiale de la santé mentale, 1945.
Document original

«Chaque enfant en Amérique entrant à l’école à l’âge de cinq ans est fou parce qu’il va à l’école en obéissant à nos pères fondateurs, à nos représentants élus, à ses parents, à une croyance en un être surnaturel, et à la souveraineté de cette nation comme une entité à part. C’est à vous, en tant qu’enseignants, de rendre tous ces enfants malades bien portants – en créant l’enfant international du futur. »
– Chester M. Pierce,
Professeur de psychiatrie, Harvard University, 1973, allocution aux professeurs au Séminaire international d’éducation infantile (Childhood International Education Seminar).

Rees_Rawling«Nous devons viser à nous insinuer dans chaque activité éducative de notre vie nationale […]. La vie publique, la politique et l’industrie devraient toutes être dans notre sphère d'influence. […] Nous avons beaucoup fait pour infiltrer diverses organisations sociales à travers le pays […]. De la même façon, nous avons fait une attaque utile contre un certain nombre de professions. Les deux les plus faciles d’entre elles sont naturellement la profession enseignante et l'Église ; les deux les plus difficiles sont le corps législatif et le corps médical. […] Si nous devons infiltrer les activités professionnelles et sociales d’autres gens, je pense que nous devons imiter les totalitaires et organiser une sorte d’activité de cinquième colonne ! […] Je pense que nous avons besoin d’un plan de propagande à long terme. […] Une approche plus insidieuse […] a plus de chances de réussir. […] Le Parlement, la presse et autres publications sont les moyens les plus évidents pour répandre notre propagande […]. Ne mentionnons pas l’Hygiène mentale […].
– John Rawling Rees (1890-1969).
Psychiatre britannique, cofondateur et premier président de la WFMH (World Federation for Mental Health - Fédération mondiale de la santé mentale). In Planning stratégique pour la santé mentale, vol. 1 n° 4 octobre 1940, extrait d’un discours délivré le 18 juin 1940 lors de la réunion annuelle du Conseil national pour l’hygiène mentale. (Cliquer ici pour voir le texte original).
Conseiller militaire pendant la dernière guerre mondiale, Rees était Brigadier General. Il a dirigé la Clinique Tavistock de Londres. Le Tavistock Institute fut fondé après la guerre avec des subventions de la Fondation Rockefeller.

«Nous avons avalé toutes sortes de ''certitudes'' malfaisantes que nos parents et enseignants nous ont transmises. Si la race doit être libérée du fardeau de la notion du bien et du mal, les psychiatres devraient être les premiers à en prendre la responsabilité.»
– Brock Chisholm 

«Dans de nombreux pays, les soins de santé mentale restent fondés sur des approches idéologiques.»
– in Rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur la santé dans le monde, 2001.

«L’individu n’a de pouvoir qu’autant qu’il cesse d’être un individu […]. Le second point que vous devez comprendre est que le pouvoir est le pouvoir sur d’autres êtres humains. Sur les corps mais surtout sur les esprits.»
– George Orwell, 1984.


ATHÉISME

« Nous devons nous débarrasser par tout moyen de ces idées empoisonnées dont nous ont nourris nos parents, tel que le dimanche en famille, avoir une bonne éducation, avoir des politiciens, des prêtres, des journaux et toutes sortes d’autres choses qui ne sont destinées à rien d’autre qu’à nous contrôler... Si la race doit être libérée des fardeaux insupportables que sont les notions de bien et de mal, alors c’est à la psychiatrie qu’appartient cette mission. »
– Brock Chisholm

« En résumé, la nature des hallucinations de Jésus, telles que décrites dans les religions orthodoxes, nous permet de conclure que le fondateur de la religion chrétienne souffrait de paranoïa religieuse. »
– Charles Binet Sangle, 1910.
Médecin militaire, auteur du livre L'Art de mourir - Défense et technique du suicide secondé. "Publié en 1919, cet art de mourir reste le plus connu des manifestes en faveur de l'euthanasie volontaire. Texte polémique, violent, parfois choquant pour nos sensibilités contemporaines, il s'inscrit pourtant dans une certaine modernité. Il traite de la gestion par l'individu de sa vie et de sa mort." (Éditions L'Harmattan).

« Jésus-Christ aurait pu tout simplement retourner à son travail de charpentier s’il avait suivi les traitements psychiatriques modernes. »
– William Sargant, psychiatre britannique, 1974.
Cofondateur de l'Association mondiale de psychiatrie. Sargant fut aussi fondateur et directeur du service de médecine psychologique de l'hôpital Saint-Thomas à Londres. Partisan de l'utilisation de stupéfiants pour vaincre la volonté des sujets interrogés, il participa à de nombreuses recherches secrètes en conjonction avec la CIA sur contrôle mental, l'hypnose, la chirurgie psychiatrique, les électrochocs et une pléiade d'autres techniques de contrôle du comportement.

« L’ensemble des choses que nous savons à propos de Jésus-Christ, confirme de façon indubitable la paranoïa clinique du personnage et il est hautement inconcevable que quiconque puisse mettre en doute la validité de ce diagnostic.»
– William Hirsch, psychiatre américain, 1912

 

RACISME

«La couleur et les traits des Nègres résultent de ce qui est connu comme la lèpre.»
– Benjamin Rush (1746-1813)
Editeur du premier traité américain sur les maladies mentales, pionnier de la psychiatrie américaine. Son portrait orne le sceau de l’Association américaine de psychiatrie.

«Les ancêtres éloignés de cette race [noire] étaient des sauvages ou des cannibales.»
– Dr W. M. Bevis
Psychiatre, in The American Journal of Psychiatry.


MATÉRIALISME ET MARXISME

«Ma méthode dialectique, non seulement diffère par la base de la méthode hégélienne, mais elle en est même l’exact opposé. Pour Hegel, le mouvement de la pensée, qu’il personnifie sous le nom de l’Idée, est le démiurge de la réalité, laquelle n’est que la forme phénoménale de l’Idée. Pour moi, au contraire, le mouvement de la pensée n’est que la réflexion du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme.»
– Karl Marx (1818-1883)
Le Capital, t. I, p. 29, Bureau d’Editions, Paris, 1938.

«Le cerveau est l’organe de la pensée.»
– Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine (1870-1924)
Lénine, t. XIII, p. 125, éd. russe.

«Les observations des faits de la conscience sont inutiles étant donné qu’ils proviennent de processus chimiques et physiques. La pensée est simplement le résultat de l’activité cérébrale.»
– Wilhelm Wundt (1832-1920)
Professeur de physiologie, Leipzig, Allemagne, in Conférences sur la psychologie humaine et animale.

«La nouvelle psychologie diffère de l'ancienne par son esprit : il n'est pas métaphysique ; par son but : elle n'étudie que des phénomènes ; par ses procédés : elle les emprunte autant que possible aux sciences biologiques.»
– Théodule Ribot (1839-1916)
Normalien, agrégé de philosophie, chaire de "psychologie expérimentale et comparée" au Collège de France.
In Psychologie anglaise contemporaine, Introduction, p. VIII.


EUGÉNISME

«"[L']individu appartient à une espèce qui est elle-même l'aboutissant d'une très longue lignée évolutive. (...) Ce qui la caractérisait essentiellement, cette espèce, c'était le fait de posséder dans son cortex des zones associatives particulièrement développées, sur le fonctionnement desquelles repose l'imagination créatrice. Or il apparaît en définitive que très peu d'hommes aujourd'hui, après des milliers d'années d'évolution humaine, sont capables d'utiliser ces zones cervicales privilégiées. Ainsi peut-on dire qu'ils vieillissent avant même d'être nés à leur humanité. En d'autres termes, ne sont-ils pas encore au stade évolutif non de leurs grands-parents, non de leurs ancêtres, mais à celui des ancêtres de leur race elle-même? Ne sont-ce pas là de vrais vieillards? Que sert alors de prolonger l'existence, non de morts en sursis, mais de représentants d'une race pré-humaine qui n'en finit pas de s'éteindre ? Quelques réserves ne seraient-elles pas suffisantes à en conserver l'échantillonnage?»
– Henri Laborit (1914-1995)
Chirurgien des hôpitaux des armées, maître de recherches du Service de santé des armées, découvreur en 1951 de la chlorpromazine (Largactil), premier neuroleptique au monde, synthétisée par les laboratoires Specia, extrait de L'homme imaginant (1970).

«Demeure le problème non résolu du nombre immense d’anormaux et de criminels. Il sont un énorme fardeau qui pèse sur la part de la population qui n’est pas dégénérée. Des sommes gigantesques sont maintenant nécessaires pour entretenir les prisons et les asiles psychiatriques et pour protéger le public des gangsters et des fous. Pourquoi devrait-on protéger ces existences inutiles et dangereuses ?... On devrait se débarrasser de ceux qui ont tué, volé, armés d’un pistolet automatique, enlevé des enfants, dépouillé les pauvres de leurs économies, trompé le public sur des sujets importants, en les mettant humainement et économiquement au rebut dans de petites institutions d’euthanasie approvisionnées avec les gaz nécessaires. Un traitement similaire pourrait avantageusement être appliqué aux aliénés coupables d’actes criminels. Les systèmes philosophiques et les préjugés sentimentaux doivent s’incliner devant une telle nécessité. Le développement de la personnalité humaine est le but ultime de la civilisation. »
– Dr. Alexis Carrel
Prix Nobel franco-américain, a fait partie de l’équipe de l’Institut Rockefeller à ses débuts, auteur de L’Homme, cet inconnu, 1935.

«Considérant que le nombre des aliénés augmente dans des proportions alarmantes, qu'il n'est pas douteux que l'hérédité soit une des causes principales de cette déplorable progression, et estimant qu'il appartient aux pouvoirs publics de prendre d'urgence des mesures tendant à préserver l'avenir de la race française, a l'honneur de demander à M. le ministre de la Santé publique de rechercher les moyens de faire pénétrer dans les familles françaises, en vue d'encourager la pratique de l'eugénisme volontaire, la notion de l'hérédité propagatrice des maladies mentales.»
– Délibération de la Commission de surveillance des asiles publics d'aliénés de la Seine du 8 juillet 1936.

«Nous ne devons pas perdre de vue que l'Aliéniste est le défenseur de la Race, et pas seulement de l'Individu.»
– Dr Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934)
Psychiatre, chef de l'Infirmerie spéciale des aliénés au dépôt de la Préfecture de police de Paris.

Rudin«Toutes les nations traînent avec elles un nombre incroyable d’infirmes, de malades et d’estropiés. Grâce à une législation sur la stérilisation, nous aurions la solution optimale pour la reproduction.»
– Ernst Rüdin (1874-1952)
Docteur en psychiatrie, directeur de l'institut Kaiser Wilhelm en Allemagne, bénéficiaire d'une bourse de plus de 2,5 millions de dollars de la Fondation Rockefeller. Nommé en 1933 responsable des recherches sur l'hygiène raciale pour tout le Reich allemand. Les lois de Nuremberg sur l'Honneur et le Sang Allemand promulguées en 1935 furent inspirées de ses théories eugéniques, fondements de la Shoa. Un des principaux instruments des atrocités nazies, Rüdin reçut carte blanche pour appliquer ses théories et ses méthodes eugénistes. En 1937, il rejoignit le parti nazi et reçut en 1939 la médaille Goethe de l’Art et de la Science des mains d’Adolf Hitler. En 1944, le Führer l'honora personnellement d’une médaille de bronze ornée de la swastika et du titre honoraire de "Pionnier de l’hygiène raciale." Rüdin fut démis de ses fonctions en novembre 1945 par les autorités américaines d’occupation, mais ne fut jamais poursuivi en justice.

«L'importance de l'hygiène raciale n'est devenue évidente aux yeux des Allemands avertis qu'au moment où Adolf Hitler s'est lancé dans la politique. Ce n'est que grâce à son travail que notre rêve de plus de trente ans, d'appliquer l'hygiène raciale à la société, s'est finalement réalisé.»
– Ernst Rüdin

«Le rapport du professeur Rüdin, de Münich, présenté à la conférence européenne de santé mentale, tenue cette année à Paris à l'hôpital Henri Rousselle, a été formel: la véritable prophylaxie mentale doit être prénatale et tendre à empêcher la propagation des individus porteurs de tares neurobiologiques transmissibles par l'hérédité. Et les psychiatres qui ont pris part à la discussion ont généralement adhéré à ces conclusions .»
– Édouard Toulouse (1865-1947)
Psychiatre français, créateur de la la Ligue française pour la santé mentale, organisateur du premier congrès mondial de santé mentale

child30«Celui qui n’est pas sain de corps et d’esprit n’est pas autorisé à perpétuer sa maladie dans le corps de son enfant. Le droit à la liberté personnelle passe après le devoir de préservation de la race.»
– Adolf Hitler

pills2«Le tri dans les camps de concentration avait lieu dans les mêmes conditions et avec les mêmes méthodes que dans les hôpitaux psychiatriques.»
– Paul Nitsche
Professeur de psychiatrie, responsable de l’Opération T4.
Membre de la Société d'hygiène raciale en 1909, membre dirigeant de l'Association d'hygiène psychique, directeur de la Commission de recensement médico-génétique de la population (à visée eugéniste) au sein de l'Association allemande de psychiatrie en 1933, directeur de plusieurs hôpitaux publics. Condamné à la peine de mort par le tribunal de Nuremberg Trials, il fut exécuté en 1948.

«L'État national-socialiste est édifié sur la biologie
– Pr. Pohlisch
Psychiatre, généticien, 1938.


GÉNOCIDE

«J'ai fait les préparatifs pour cette guerre, même si ce ne sont pas des préparatifs militaires. Si je n'avais pas créé cette conscience émotive chez les Serbes, rien ne se serait produit.
»
– Jovan Raskovic (1929-1992)
Psychiatre, membre de l’Académie des sciences de Belgrade, fondateur de l’Institut de recherches médicales de  neurophysiologie à Ljubljana, membre de plusieurs associations de psychiatrie aux États-Unis, dans l’ancienne Tchécoslovaquie et en Italie. Initiateur de la République autoproclamée serbe et de la politique de "nettoyage ethnique".

«À l’hôpital militaire de Belgrade, il y avait un groupe de psychiatres, spécialisés dans la psychologie de guerre, qui élaborèrent cette méthode de viol systématique et qui l’utilisèrent ensuite dans la guerre contre la Croatie et la Bosnie-Herzégovine. Alors, la déclaration de l’évêque serbe Nicolai selon laquelle 30 000 femmes musulmanes avaient été violées en Bosnie pouvait être utilisée dans la guerre psychologique. Cette déclaration servait à effrayer le reste de la population de Bosnie. Le but d’une telle déclaration est de forcer les gens à quitter leur pays.»
– Dr Mladen Lonca
Psychiatre serbe, Medical Center for Human Rights, Zagreb

«C'est très difficile de tuer un million de personnes, techniquement difficile. Les Allemands étaient de bons techniciens et ils ne pouvaient seulement exterminer que six millions de Juifs. Les Serbes massacrent par exemple cent ou deux cents personnes ou violent cent femmes, cent jeunes filles pour que les autres soient effrayés et s'échappent. Alors vous avez le terrain pur.»
– Edward Klain
Psychiatre, conseiller militaire serbe


CONTRÔLE DU COMPORTEMENT

«Nous pouvons décider de faire usage de notre savoir grandissant pour asservir les gens d'une manière jamais imaginée encore, pour les dépersonnaliser et les contrôler par des moyens si soigneusement choisis qu'ils ne s'apercevront peut-être jamais de leur perte de personnalité.»
– Carl Rogers
Psychologue américain (1902-1987), ancien président de l’Association américaine des psychologues

«Il faudrait que nous recontruisions la société de telle manière que tous, depuis notre naissance, nous soyons entraînés à faire ce que la société veut que nous fassions.»
– James V. McConnel
Psychologue américain (1925-1990)

«La technologie du contrôle du comportement permet aujourd'hui d'obtenir la conformité des individus avec plus de sûreté et moins de résistance que jamais.»
– Perry London
Psychologue

orangem_can«Nous avons besoin d'un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le contrôle physique de l'esprit. Toute personne déviant de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé. Il est possible d'obtenir des comportements et des états mentaux déterminés grâce à une manipulation directe du cerveau. […] L'individu peut penser que la réalité la plus importante est sa propre existence, mais c'est seulement son point de vue personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de perspective historique. L'homme n'a pas le droit de développer sa propre façon de penser. Nous devons contrôler le cerveau électriquement. […] Un jour, les armées et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau»
– Dr José M. R. Delgado
Directeur du Service de neuropsychiatrie de l’Université de Yale, auteur du livre Physical Control of the Mind - Towards a Psychocivilized Society, Harper and Row (Contrôle physique de l’esprit – Vers une société psychocivilisée).


CAMISOLES CHIMIQUES

«L'intoxication systématique des individus pour le bien de l'Etat (et, incidemment, pour leur propre plaisir) était un élément essentiel du plan des Administrateurs Mondiaux. La ration de soma quotidienne était une garantie contre l'inquiétude personnelle, l'agitation sociale et la propagation d'idées subversives.[…] Il est évident qu'un dictateur pourrait, s'il le voulait, faire usage de ces produits dans un but politique. Il pourrait se garantir contre l'agitation subversive en modifiant la chimie du cerveau de ses sujets, les rendant ainsi très satisfaits de leur condition servile; il pourrait utiliser les tranquillisants pour calmer les excités, les stimulants pour fouetter l'enthousiasme chez les indifférents, les hallucinogènes pour détourner l'attention des malheureux de leurs souffrances. Mais, demandera-t-on, comment arrivera-t-il à faire prendre les pilules voulues à ses sujets? Il est bien vraisemblable qu'il suffira de les mettre à leur disposition. Aujourd'hui, l'alcool et le tabac sont à portée de la main et les humains dépensent considérablement plus pour acheter ces euphorisants très peu satisfaisants, ces pseudo stimulants et ces sédatifs, que pour faire instruire leurs enfants.»
– Aldous Huxley
in Retour au meilleur des mondes, chapitre VIII - Persuasion chimique.

«Le développement actuel de la consommation de psychotropes peut être insignifiant lorsque nous le comparons au nombre possible de substances chimiques qui seront disponibles pour contrôler des aspects choisis de la vie humaine en l’an 2000.»
– Nathan Kline
Psychiatre, rapport final d'une réunion de psychiatres à Porto Rico, années 1960.

«Avec l’arrivée de ces nouveaux tranquillisants, il n’est pas exagéré de dire que nous entrons dans une ère nouvelle du traitement des maladies mentales.»
– Dr Winfred Overholser
Président de l'APA, 1947-1948 (Association américaine de psychiatrie).

«Les tranquillisants apparaissent donc comme des agents extrêmement efficaces de stabilisation sociale, puisqu'ils déconnectent les personnes et tissent autour d'elles une gangue immatérielle mais parfaitement isolante et protectrice. Atténuant les pulsions critiques, assouplissant la rigidité des comportements, réduisant à presque rien les impatiences et les revendications, les tranquillisants font plus, pour le maintien de ce qui est, que toutes les forces d'information et de police. L'absence d'activités créatrices, la disparition des motivations par la responsabilité, l'orientation de tous les efforts vers l'acquisition d'objets ou de "signes" de puissance, l'obsolescence accélérée des acquis de haute lutte obligeant au renouvellement incessant et à l'innovation à tout prix, tout cela contribue à la consommation exponentielle des pilules de "bonheur" et nous conduit tout droit à un "meilleur des mondes" à la Huxley.»
– Henri Pradal
Toxicologue, auteur du livre le Marché de l'angoisse, créateur du magazine indépendant Alternative Santé.

disney_pinocchio_08«Non, la Ritaline n’est pas une drogue.»
– Dr Michel Lecendreux
Pédopsychiatre, Hôpital Robert-Debré à Paris, in L’hyperactivité, p. 241.
[La convention des Nations Unies sur les substances psychotropes (1971) classe la Ritaline dans la catégorie II des stupéfiants au même titre que la cocaïne, la méthamphétamine, les opiacés].

 

disney_pinocchio_08« Le méthylphénidate [molécule de la Ritaline] n’est pas une amphétamine. »
– Dr Lecendreux
in L’hyperactivité, p. 233.
[Le méthylphénidate est « apparenté chimiquement et pharmacologiquement à l’amphétamine » et est « classé parmi les dopants et les stupéfiants. » in Dictionnaire des sciences pharmaceutiques et biologiques de l’Académie nationale de pharmacie, 1re édition, Éditions Louis Pariente, Paris, 1997].

«J’aimerais faire remarquer que chaque drogue, quelle que soit son innocuité, a un certain degré de toxicité. Une drogue, par conséquent, est un type de poison et ses qualités toxiques doivent être soigneusement comparées à son utilité thérapeutique. Un problème qui est désormais pris en considération dans les capitales du monde libre est de savoir si les bienfaits tirés des amphétamines contrebalancent leur toxicité. Le consensus se dégage de la littérature scientifique mondiale selon lequel les amphétamines offrent peu de bienfaits à l’humanité. Elles sont par conséquent tout à fait toxiques.»
– Dr. John D. Griffith
Professeur assistant de psychiatrie à l’École de médecine du Vanderbilt University, audiences du Congrès américain de 1970 relatives aux solutions médicales des difficultés scolaires.

«Autoriser la vente de [méthylphénidate] pour les enfants revient à les torturer physiquement […] c’est comme l’électrochoc […] Je trouve culturellement grave d’introduire dans notre pays une drogue spécifique au traitement d’un syndrome qui est si difficile à identifier […] même s’il était vrai que 3 % des enfants en ont besoin, je préférerais qu’on les traite avec des méthodes alternatives.»
– Antonio Guidi
Chirurgien italien, spécialiste en neurologie et en neuropsychiatrie infantile, ancien ministre de la Famille et de la Solidarité sociale du premier gouvernement Berlusconi, 2002.


CORRUPTION ET CONFLIT D'INTÉRÊTS

«Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) est, lui aussi, accusé d'avoir édulcoré les résultats d'une étude clinique de son antidépresseur, le Deroxat, sur des adolescents. Les résultats montraient un taux de tentatives de suicide huit fois plus important chez les enfants traités avec la molécule que ceux sous placebo.»
– Gilbert Charles, journaliste
in L’Express, février 2005

«Je ne pense pas que le public soit conscient que les liens financiers soient si importants dans le champ de la psychiatrie.»
– Lisa Cosgrove
Psychologue clinicienne, Université du Massachusetts à Boston, in Psychotherapy and Psychosomatics.

«Si nous sommes vus comme de simples "pushers" de médicaments et employés de l'industrie pharmaceutique, notre crédibilité comme profession est compromise.»
– Steven Sharfstein
Président de l'American Psychiatric Association.

«Les tests de médicaments en psychiatrie sont particulièrement sujets à manipulation. Plusieurs auteurs ont décrit les nombreuses pratiques méthodologiques qui peuvent provoquer des distorsions dans les résultats, inclus l'utilisation de définitions douteuses des résultats, cacher les effets secondaires indésirables, ne pas publier les résultats défavorables et dissimuler les sponsors.»
Joanna Moncrieff
Maître de conférence, Département des sciences de santé mentale, Collège universitaire de Londres, consultant honoris causa en psychiatrie, North East London Mental Health Trust.

«Pour la plupart des produits [les tranquillisants], on ne possède surtout aucune donnée chez l'enfant. Dans les autres cas, il est difficile de tirer des conclusions des études.»
– A. C.
Responsable de l'information scientifique à l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), in Le Monde, 24.8.2005.
« […] En 2003, les ressources de l'AFSSAPS provenaient pour 83% de l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l'État » in Proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la nature et la qualité des informations fournies par l'industrie pharmaceutique sur les médicaments, Sénat français.

disney_pinocchio_08«Jusqu’à ce jour, je n’ai pas trouvé de preuve crédible étayant la conclusion que les antidépresseurs provoquent ou intensifient les tendances suicidaires ou d’autres comportements violents.»
– Dr Daniel Casey
Psychiatre, expert de la FDA sur les effets nocifs du Prozac
Consultant rémunéré par neuf laboratoires pharmaceutiques

«Aujourd'hui, les compagnies pharmaceutiques contribuent largement à la recherche psychiatrique et sont de plus en plus présentes lors des conférences psychiatriques universitaires. On ne trouve dans la profession que peu résistance à cela, à l'exception d'occasionnelles protestations symboliques, en dépit des effets corrupteurs et corrosifs évidents.»
– Dr David Kaiser
in Commentaire contre la biopsychiatrie.


MUTILATIONS ET TORTURES

«Environ 25% des patients lobotomisés pourraient être considérés comme des invalides ou des animaux domestiques.»
– Walter Freeman, 1936
Psychochirurgien, auteur de plus de 3000 lobotomies aux États-Unis

«Toutes les fonctions intellectuelles, la compréhension, la mémoire et les facultés de raisonnement sont altérées.»
– Lothar Kalinowsky, 1938
Psychiatre allemand, à propos de l'électrochoc dont il était un vigoureux partisan


MORTS

disney_pinocchio_08«Concernant l'usage de la Ritaline, un point est à souligner : il n'y a jamais eu un seul cas de décès lié à l'usage de la Ritaline dans le TDA/H.»
– Dr Konofal
Médecin neurologue, chercheur clinicien à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), lnstitut fédératif de recherche des neurosciences. Conférence donnée à l’assemblée générale du 5 avril 2003 de l’association HyperSupers-TDAH France.
[«Les enfants dont je vais vous parler ne sont plus hyperactifs ou ne sont plus inattentifs, ils sont morts […]» – Dr Fred Baughman, neurologue, pédiatre californien, membre de l'Académie américaine de neurologie, in Procès du diagnostic et du traitement du TDAH et des troubles associés et de leurs traitements par des stimulants, témoignage à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, novembre 2001. Dans la décennie 1990-2000, aux Etats-Unis, plus de 569 enfants ont été hospitalisés, 38 d’entre eux ont failli perdre la vie et 186 décès ont été directement imputables à la Ritaline].

«Quand vous regardez ces tireurs dans les écoles, certains étaient sous Luvox, Prozac, Ritaline et Paxil.»
– Un psychologue
in Washington Times, 25.3.2005

«Les résultats, publiés en octobre 2004, laissent peu de place au doute : ils indiquent que, dans 13 cas sur 15, ces molécules [fabriquées par Eli Lilly, producteur du Prozac] ne sont pas plus efficaces qu'un placebo et que les patients sous traitement sont trois fois plus nombreux à envisager le suicide ou à faire une tentative.»
– Gilbert Charles, journaliste
in L’Express, février 2005.

«Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. […] Le Comité scientifique de l’Agence recommande en conséquence d’introduire un avertissement sérieux dans toute l’Union européenne en direction des médecins et des parents au sujet de ces risques.»
– Agence européenne du médicament - European Medicines Agency, communiqué de presse du 25 avril 2005.


PSEUDO-SCIENCE

«En psychiatrie, nous vivons sur l’idée que nous manquons d’instruments puissants et efficaces, qu’il faut passer par des traitements longs et se résigner à des résultats médiocres.»
– Christian Zaczyk
Psychiatre, in Comment avoir de bonnes relations avec les autres, Éditions Odile Jacob, 2005.

«L'époque où les psychiatres pensaient pouvoir guérir les malades mentaux est révolue. À l'avenir, les malades mentaux devront apprendre à vivre avec leur maladie.»
– Norman Sartorius
Ancien président de l'Association mondiale de psychiatrie, directeur de la Division de l’OMS de la santé mentale

«Les maladies psychiatriques ne sont pas vraiment des maladies.»
– Psychiatre allemand
Convention de l’American Psychiatric Association, 2005

«Dans mon cabinet, je ne fais aucun test. Je parle aux gens et je les écoute. Ensuite je décide de quel type de maladie il s’agit.»
Psychiatre hollandais

«Je suis directeur de recherche à l’Association américaine de psychiatrie. À ce jour, nous ne connaissons pas la cause clinique des troubles mentaux.»
– Dr Darrel Regier
Directeur de recherche, American Psychiatric Association

«Aucune cause ne pouvant encore être formellement avancée pour expliquer l'hyperactivité infantile […].»
– Marie-France Le Heuzey
Psychiatre, service de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent de l'Hôpital Robert-Debré à Paris, in Le Monde 9.11.2005

child2«Si une ADHD [le TDAH] est suspectée, la réponse de l'enfant au traitement médicamenteux peut aider le médecin à déterminer si l'ADHD est le réel problème.»
– Site d’accueil de psychiatrie en Belgique.

«Finalement, après des années de recherche clinique et d’expériences sur le TDAH, notre connaissance de la cause ou des causes du TDAH est toujours totalement d'ordre spéculatif. En conséquence, nous ne pouvons pas disposer de stratégies valides pour ce qui est de sa prévention.»
– Conclusions de la conférence de consensus consacrée au déficit de l’attention infantile avec ou sans hyperactivité, novembre 1998, National Institutes of Health (Institut national de la santé)

«Il n’existe pas de traitement pharmacologique spécifique, a fortiori curatif du trouble des conduites.»
–  in Trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent, Éditions Inserm, septembre 2005, synthèse des travaux du groupe d’experts réunis par l’INSERM, procédure d’expertise collective.

«Le premier obstacle pour moi est le fait que l'implication personnelle du psychiatre dans le travail de recherche est de nature différente de celle du physicien. En effet, la vocation psychiatrique est plus que tout autre en relation directe avec les problèmes psychologiques du psychiatre. La recherche en psychiatrie sera donc infiltrée au maximum d'idéologie, c'est à dire de préconceptions plus ou moins inconscientes relatives à la nature et au destin de l'homme.»
– André Bourguignon
Professeur agrégé de psychiatrie, psychanalyste et traducteur de Freud, in Recherche clinique en psychiatrie.

«Les psychiatres n’ont aucun diagnostic pathologique ou aucun test de laboratoire ; ils ne peuvent avancer la moindre différenciation qui viendrait étayer le diagnostic de ces ‘’maladies’’ psychiatriques. Alors que si vous avez une attaque cardiaque, vous pouvez trouver la lésion ; si vous êtes diabétique, le taux de sucre sanguin est très élevé ; si vous avez de l’arthrite, cela se verra aux rayons X. En psychiatrie, c’est la boule de cristal, la diseuse de bonne aventure, c’est totalement non scientifique.»

– Dr Julian Whitaker
Auteur de la lettre Health and Healing

«La santé mentale n’est pas un concept scientifique […] Quant à la psychopharmacologie, cette dénomination est en fait un abus de terme : tout médicament dit psychotrope est en vérité une substance qui agit sur le fonctionnement neuro-cérébral. C’est une démarche empirique […] pour imaginer des substances qui auraient une action ciblée sur tel ou tel symptôme de la pathologie mentale.»

– Dr Michel Audisio
Psychiatre honoraire des hôpitaux, psychanalyste, directeur de recherche en psychologie clinique et psychopathologie

«La santé mentale, enjeu de subjectivité, question culturelle et problématique politique.»
- Séminaire de recherches culturelles professionnelles en psychiatrie publique, Institut d’études politiques de Lyon, nov. 2001-mars 2003

disney_pinocchio_08«L’hyperactivité vient-elle d’un dysfonctionnement du cerveau ? Oui, ceci est maintenant clairement démontré. […] Si un traitement psychostimulant comme la Ritaline est administré, les différences observées en imagerie cérébrale entre les hyperactifs et les témoins disparaissent presque complètement.»
– Dr Lecendreux
in L’hyperactivité, pp. 36, 39.
« Il n’y a aucune donnée qui indique que le TDAH soit causé par un dysfonctionnement du cerveau. » – Conférence de consensus du National Institutes of Health

«La recherche en neuro-imagerie est scientifique mais ses interprétations, ses conclusions ou ses affirmations sont scientistes. ‘’Voir le cerveau penser’’ n'est qu'une métaphore poétique […]. En dépit de la sophistication grandissante des techniques de la neuro-imagerie cérébrale, aucun résultat n'a été obtenu à ce jour ayant un intérêt pour le diagnostic, pour prédire l'évolution d'un trouble psychique ou pour prévoir la réponse à un traitement médicamenteux. L'imagerie cérébrale permet certes d'établir des diagnostics dans les maladies neurologiques, mais elle ne sert, pour le moment, qu'à fabriquer des hypothèses dans les troubles psychiques.»
– Pr Zarifian (1941-2007)
Psychiatre, in Le Monde, 2004. Chargé de mission en 1994 par la Direction générale de la santé, puis par le ministre de la Santé, initiateur d'une réévaluation de l'utilisation de la pharmacopée en France, auteur du Prix du bien-être - Psychotropes et société. Il démontre l'inefficacité de la plupart des traitements chimiques quand ils sont délivrés de manière abusive et à la place d'autres approches : cure par la parole ou psychothérapie relationnelle.

«Les désordres s'en viennent et s'en vont. Ainsi le concept même de névrose proposé par Sigmund Freud a été abandonné dans le DSM-III original (1980). En 1973, des administrateurs de l'APA [Association Psychiatrique Américaine] ont voté de rayer presque toutes les références à l'homosexualité en tant que désordre. Avant le vote, le fait d'être homosexuel était considéré comme du ressort de la psychiatrie. Après le vote, le désordre fut relégué aux oubliettes de la psychiatrie.»
– in magazine Omni, novembre 1986

«C'est une question de mode, et les modes changent.»
Dr. John Spiegel
P
résident de l'APA en 1973 (Association Psychiatrique Américaine), débat sur homosexualité.

«Beaucoup de questions demeurent quant à la biologie des désordres mentaux. En fait, la recherche doit encore parvenir à identifier des causes biologiques spécifiques pour n'importe lequel de ces désordres.»
– Groupe d'experts réunis par le Bureau du Congrès américain pour l'évaluation de la technologie (U.S. Congress Office of Technology Assessment), 1992

«Les désordres mentaux sont classés sur la base de symptômes parce qu'il n'existe toujours aucun marqueur biologique ni aucun test en laboratoire.»
– in The Biology of Mental Disorders (La biologie des désordres mentaux), U.S. Gov't Printing Office, 1992


ESCROQUERIE

«Est-ce que la psychiatrie est une arnaque, telle qu’est est pratiquée aujourd’hui ? Malheureusement, la réponse est en majorité oui.»
– Dr. Loren Mosher
Ancien directeur du Centre d’étude de la schizophrénie du National Institute of Mental Health (Institut national de la santé mentale).

«La question n’est pas de savoir si le TDAH est un ‘’mauvais diagnostic’’ ou un ‘’surdiagnostic’’ ou d’alimenter une controverse à ce sujet. Si cela n’existe pas (en tant qu’anomalie ou maladie physique) – et ça n’existe pas – c’est alors une véritable escroquerie.»
– Dr Fred Baughman
Pédiatre et neurologue américain


MYTHES

«L'histoire de Pinel enlevant les chaînes des aliénés de Bicêtre, après la visite de Couthon, est une invention pure et simple de Scipion Pinel, admise et propagée par tous les psychiatres […] Plus près de nous, la lobotomie frontale a été pratiquée pendant des décennies sans que jamais personne ait exigé que soit fournie la preuve de son efficacité.»
– André Bourguignon (1920-1996)
Professeur agrégé de psychiatrie, psychanalyste, traducteur de Freud

«Nous sommes parvenus à la fin de notre voyage. Nous avons essayé d'établir entre autres que le modèle de la schizophrénie, concernant des façons d'agir non désirables, manque de crédibilité. L'analyse nous mène inéluctablement à la conclusion que la schizophrénie est un mythe.»
– Theodore R. Sarbin
Professeur de psychologie de l'Université de Californie à Santa Cruz, et James C. Mancuso, professeur de psychologie à l'Université de l'État de New York

«La sorcière était l'emblême de tous les malheurs du temps. Les origines de la psychiatrie, comme discipline médicale, sont donc inséparables des études et des expertises relatives aux procès de sorcellerie. Voici comment nous glissons insensiblement des procès de sorcellerie et de la possession diabolique à la clinique psychiatrique. Une certaine psychiatrie naît des observations et des expertises. Mais quelle étrange naissance! Les médecins n'auront pas été au chevet des patients mais hélas tout près du chevalet de torture. La clinique psychiatrique est née au quinzième siècle parmi les magistrats, les prêtres et les médecins accusateurs ou défenseurs des sorcières.»
– Dr Fineltain Ludwig
Neuropsychiatre, psychanalyste, Paris, in "La naissance de la psychiatrie à la faveur des procès de sorcellerie et de possession diabolique", Bulletin de psychiatrie n° 7.1.


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