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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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11 septembre 2007

La Ritaline pour enfants hyperactifs ?

A force de propagande bien ciblée, l’idée est aujourd’hui communément admise qu’un enfant très turbulent est un enfant malade. Au lieu de se réjouir de voir leur enfant plein de vitalité, les parents s’inquiètent au moindre signe d’agitation.
Ils vont alors consulter leur médecin qui, le plus souvent relégué par la toute-puissante industrie pharmaceutique au simple rôle de distributeur de médicaments, prescrira un produit appartenant à la classe des amphétamines. Ces molécules puissantes stimulent la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle des fonctions motrices. Ce serait parfait si l’administration de ces molécules, sous leur forme la plus prescrite, la Ritaline – par millions de doses aux Etats-Unis – n’était suivie d’effets secondaires dévastateurs.

Une drogue sur ordonnance

Depuis près de vingt ans, un important changement est intervenu en psychiatrie avec l’arrivée massive de médicaments, et particulièrement ceux destinés aux enfants et adolescents. On sait bien que la chimie est devenue la nouvelle panacée, mais, pour un enfant à problème, il serait préférable d’être confié à un pédopsychiatre plutôt que tous ses maux soient traités par la chimie, qui fait à présent partie de notre vie quotidienne.
Il serait plus sain de parler avec ces jeunes, d’étudier les facteurs sociaux, d’essayer de comprendre leur angoisse devant un avenir pour le moins incertain, et de nous demander si les normes que nous leur imposons sont compatibles avec la vie actuelle, et si notre civilisation moderne est un bon exemple de bonheur sur notre planète bien malade.
D’après une expertise faite en 2003 par l’Inserm sans enquête épidémiologique, un enfant sur 8 souffrirait de trouble mental et 5,9 % des jeunes de 15 ans seraient atteints de “troubles de conduite”.
Pour soigner les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité chez les enfants de plus de six ans, on leur administre de la Ritaline, un psycho-stimulant amphétaminique à base de méthylphénidate classé comme stimulant du système nerveux central.
[…]

Des risques comparables à ceux de la cocaïne

La Ritaline étant une amphétamine, ses effets sont comparables à ceux de la cocaïne et elle correspond à la définition des drogues illégales. Aussi, il est évident qu’elle génère une accoutumance, forme de toxicomanie infantile. Cette drogue sur ordonnance est tellement dangereuse que l’armée américaine refuse d’enrôler les jeunes qui ont été traités par ce médicament avant l’âge de douze ans.
La société Novartis Pharma reconnaît que ses chercheurs sont incapables de prévoir à long terme les effets de ce poison, mais on a récemment découvert qu’il provoque des tumeurs cancéreuses du foie chez les souris de laboratoire. Le Dr William Carlezon et son équipe de la Harvard Medical School ont confié au correspondant de l’Agence Reuters sur les sujets de santé que la Ritaline peut avoir un effet à très long terme sur le cerveau.
[…]
En résumé, le fabricant avoue clairement que ses chercheurs n’ont pas poussé les investigations assez loin pour garantir la sécurité d’emploi du produit, ni même son efficacité. Il ignore exactement son action sur l’homme, son risque hépatique carcinogène et son potentiel tératogène. En vérité, il sait bien peu de choses sur un produit dont il a demandé et obtenu l’autorisation de mise sur le marché.
Et si le laboratoire fabricant n’a pas poussé ses travaux assez loin, qui le fera ? Qui peut garantir mieux que lui qu’il n’y aura pas d’effets secondaires graves ? Toutefois, il est aussi possible que ces travaux aient été faits, mais que le laboratoire préfère ne pas en ébruiter les résultats.
Si la société Novartis était parfaitement convaincue de l’innocuité de son produit, elle n’emploierait certainement pas des formules telles que “pourrait causer” ou “il n’existe aucune évidence” ou bien “on ne connaît pas exactement son action sur l’homme”. Et si l’on ignore cette action sur l’adulte, il est certain qu’on l’ignore davantage encore chez l’enfant, surtout à long terme. Aussi, comment certains médecins osent-ils affirmer que la Ritaline est un “médicament très sûr” ?
[…]
Le plus incroyable est que personne ne soit en mesure de démontrer que ce genre de médicament améliore le rendement scolaire des enfants ainsi traités. Le seul effet “bénéfique” est de permettre une gestion à court terme de l’hyperactivité – un concept qui caractérise les enfants très turbulents, souffrant de grandes difficultés de concentration et de mauvaises performances scolaires – et de faciliter la vie des parents et des enseignants plutôt que celle des enfants qui risquent, un jour, de payer très cher l’inconscience de certaines familles et des médecins. Dans son ouvrage Les Inventeurs de maladies, manœuvres et manipulations de l’industrie pharmaceutique, Jörg Blech l’appelle la “pilule d’obéissance”.
La seule chose qui soit sûre, c’est que pour l’entreprise Novartis qui produit la Ritaline, ce médicament, considéré comme incontournable, représente des bénéfices considérables.
Un médicament qui génère des profits financiers fabuleux
En France, dès 1997, les laboratoires Novartis en avaient vendu 28 127 boîtes. En 2004, le total des ventes a été multiplié par six, Novartis en ayant vendu 182 109 boîtes à 7 000 enfants français. Aujourd’hui, ils sont plus de 10 000 drogués sur ordonnance.
[…]
Il est fâcheux que la France, qui se prétend un pays de liberté et le meilleur défenseur des Droits de l’homme – bien que personne ne le croie plus –, cherche à imiter un pays [les États-Unis] qui lui aussi fut un défenseur de la Liberté, mais dans lequel cette liberté se réduit chaque jour comme une peau de chagrin. Espérons qu’elle n’y parviendra jamais.

Sylvie SIMON
09-08-2007

Auteur entre autres de  :
Ce qu’on nous cache sur les vaccins, paru aux Editions Deville ; Information ou désinformation ?, éd. Guy Trédaniel ; La Nouvelle dictature médico-scientifique, éd. Dangles ; Les Dix plus gros mensonges sur les médicaments, éd. Dangles.


Copyright © Sylvie Simon, Votre Santé.
Source : Votre Santé.

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Commentaires
S
Ayant pris de la Ritaline pendant plusieurs années je peux vous dire que les effets secondaires a long terme son réel, ne donner jamais se poison a vos enfants et a vos proches en générales!<br /> Si vous voulez plus de détails ou tout simplement en parler vous pouvez me contacter!
P
Je ne comprends pas de telles prises de position : vous dénoncez en réalité des prescriptions ABUSIVES, c'est à dire des prescriptions qui ne correspondent pas aux pathologies visées ; il serait dommage de se priver, à cause de ça, de soins destinés aux véritables malades -qui sont sans doute très peu nombreux à présenter de tels troubles neurologiques ou psychiatriques .<br /> Ne croyez-vous pas plutot que ce genre de prescription devrait être strictement réservé aux médecins hospitaliers- en prescription initiale et en renouvellement de façon à éviter de ramener l' usage de ces produits à une solution de facilité.(je crois d'ailleurs que la prescription très encadrée et réglementée est le cas en France pour la ritaline, il l'est en tout cas pour le Modiodal).<br /> Cela étant, rien n'empêche de poser un certain nombres de questions sociétales : oui, on peut être dépressif simplement parce qu' on vit un quotidien insupportable ( chômage, pauvreté etc) et la société doit évidemment non seulement reconnaître sa responsabilité mais tout faire pour contribuer à l'épanouissement individuel, ce qui suppose une politique économique et sociale pour tous. On peut être "hyperactif" pour traduire des angoisses liées à une souffrance familiale ou autre.Dans de tels cas évidemment, la réponse médicale est scandaleuse car elle enterre le vrai problème.<br /> Cela ne doit pas conduire pour autant à refuser systématiquement les traitements chimiques. Chaque spécialité est évaluée avec une sorte de ratio bénéfice/risque qui est très explicite : pourquoi ne pas accepter des risques éventuels et bien explicites si par ailleurs le bénéfice est largement supérieur ? Pour ma part, j' ai été diagnostiqué récemment comme narcoleptique sans cataplexie et suis sorti d' un cauchemar de vingt ans après une "simple" prescription de modiodal. Durant vingt ans, j' ai multiplié les psychothérapies puis les traitements anti dépresseurs : ni les unes ni les autres n'étaient des traitements adaptés, et par ce fait, ni les unes ni les autres ne m'ont apporté un quelconque bienfait ; en revanche j'ai perdu beaucoup d'argent (psychothérapies), j'ai consommé des molécules non dénuées d'effets secondaires (antidépresseurs) et j' ai perdu en partie vingt ans de ma vie...MAIS un médicament , une molécule fabriquée par un méchant laboratoire m'a rendu à moi-même...
P
Ma chère madame, je doute que vous soyez vous meme atteinte d hyper-activité, car dans ce cas là vous n auriez jamais écris de telles bêtises! Je pense que seul ceux qui utilise la ritaline et qui en voit les effets peuvent se permettre de juger!!!!!!
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