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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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21 avril 2007

Témoignage de maltraitance d'une personne âgée

warsaw0131

Bonsoir,

Je recherchais des informations sur un médicament que prenait ma grand-mère, et je suis tombée sur votre page. Le médicament en question est le Haldol faible du laboratoire Janssen-Cilag. Je me permets de vous raconter notre expérience avec ce médicament.
Ma grand-mère a 97 ans. Il y a environ 10 mois, elle a commencé à être très agitée et incohérente dans ses propos, et comme ça devenait invivable pour nous (fille + petits-enfants, nous vivons avec elle), le médecin a changé son traitement pour du Haldol faible. Auparavant, elle prenait du triapridal. A partir de là, son état physique s'est profondément dégradé. Chutes à répétition, tremblements, insuffisance rénale, hallucinations, crises d'épilepsie, accidents vasculaires cérébraux... Certes, son âge a quelque chose à voir là-dedans, mais tout s'est déclenché avec le médicament.
Le médecin est arrivé jusqu'à lui prescrire 40 gouttes 3 fois par jour, dose qui, apparemment était beaucoup trop élevée. Les crises d'épilepsie étaient suivies de "pseudo-comas", temps pendant lesquels elle était comme un légume, incontinente et ne réagissait à rien, ceci durait deux-trois jours à chaque fois. Réellement, on pensait que c'étaient des accidents vasculaires cérébraux, alors que c'était de l'épilepsie. Ceci, le médecin ne l'a jamais dit, il ne s'en rendait pas compte; c'est aux urgences qu'un chef de clinique nous a informés que son état était celui d'un patient après une crise d'épilepsie. C'est là également que nous avons su que ma grand-mère n'était pas correctement traitée pour son âge, et que nous lui administrions tous les jours une petite dose qui aurait pu finir par la tuer.
Prise en charge à l'hôpital, elle s'est récupérée quelques semaines après que le médicament a été arrêté. Elle a commencé à marcher, à reparler et à vouloir être utile dans la vie de famille. Croyez-moi, ça a étonné tout le monde de la revoir vivre.
Après ces épisodes des urgences et du service gériatrique, il était temps pour le généraliste de la reprendre en main. On lui a parlé et il ne veut pas admettre que c'est ce médicament qui l'a fait plonger. Selon lui, la cause n'est pas là... Selon d'autres médecins, il n'y a pas de doute là-dessus. S'il ne veut pas l'admettre, cela veut dire qu'il peut très bien se re-permettre, si elle est trop agitée, de lui redonner des neuroleptiques.
On a appris que le médicament en question avait été retiré de la vente, il y a un mois environ.
Que peuvent risquer le médecin et le pharmacien pour lui avoir donné de telles "doses de poison"? Et le laboratoire? Est-ce que cela vaut la peine de déposer plainte et d'aller devant les tribunaux pour mise en danger de personne, presque jusqu'à la mort?
Je suis à votre disposition si vous avez des questions. Merci, bonne soirée.

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Commentaires
D
J'ai lu ce témoignage; malheureusement, se retourner contre le pharmacien et le médecin sont difficiles car ce sont des médicaments permis. Par contre il faut déclarer cet effet secondaire à la pharmacovigilance, adhérer à l'AAAVAM (association de victimes de médicaments) et inonder internet de ce témoigange et d'autres. L'haldol n'est une réussite pour personne.
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