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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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14 septembre 2006

Du nouveau au sujet des co-auteurs du tragique massacre de Columbine

par Sophie Bialek 

Du nouveau au sujet d’Eric Harris et Dylan Klebold, co-auteurs du tragique massacre de Columbine

En janvier 1998, Harris et Klebold avaient été interpellés suite à un vol à la roulotte (butin : lunettes de soleil, lampe de poche...). Ce délit avait débouché sur une prise en charge des deux adolescents dans le cadre d'un juvenile diversion program [dispositif de prise en charge de type éducatif]. Cette prise en charge a pris fin en février 1999, soit deux mois avant l'attaque de Columbine (le 20 avril 1999). Pendant la période du programme, qui a duré 11 mois, Harris était suivi par un officier de probation, auquel il s'est confié à plusieurs reprises. Ces éléments figurent dans son dossier qui devait rester confidentiel. Toutefois, en mai 2003, un quotidien américain, relayé par CBSNews, en a révélé le contenu.

Un an avant le massacre, Harris avait confié à l'officier de probation qu'il souffrait de pensées homicides et suicidaires. Ces confidences avaient amené l'officier à le faire participer à un cours de gestion de l'angoisse (anger management class). Harris disait qu'il était extrêmement angoissé, et proche d'exploser. Il donnait des coups de poings dans les murs et avait des idées de suicide. Dans un questionnaire sur les émotions, il avait indiqué qu'il avait des impulsions homicides. Il luttait contre l'angoisse et des pensées désorganisées, il explosait fréquemment et pleurait souvent. (A noter que l'enquête a démontré que les préparatifs de l'assaut contre le collège ont débuté précisément à cette période - cf. des écrits et des enregistrements vidéo qui ont été retrouvés par la suite.) […]

Au lendemain même de la tragédie, la presse répercuta massivement l'information selon laquelle Harris s'était présenté dans un bureau de recrutement des Marines, peu de temps auparavant. Sa candidature avait été rejetée lorsque les responsables du recrutement apprirent, par l'intermédiaire de ses parents, que Harris était sous traitement psychotrope, élément qu'il avait lui-même dissimulé. Le rejet de sa candidature est intervenu cinq jours avant l'assaut... Une indication mentionne que le traitement psychotrope avait été initié six mois auparavant. Il s'agissait d'un ISRS, le Luvox (commercialisé en France sous le nom de Floxyfral), préconisé aux USA dans le traitement des TOC [trouble oppositionnel avec provocation (sic)]. […]

Note : Le Dr Breggin, psychiatre américain, expert près les tribunaux pour des affaires de ce type, a affirmé: "Harris ne serait jamais devenu un tueur s'il n'avait pas pris ce médicament..."
Une polémique fait rage sur la raison de cette tuerie. Le président de l'Association des psychiatres américains en exercice à l'époque, le Dr Rodrigo Munoz, a déclaré que cela remonte à un problème de maladie mentale non diagnostiquée à temps.
Et si la "maladie mentale" non diagnostiquée de Harris avait été provoquée ou aggravée par le traitement à base de Floxyfral ?


Source : SARP - Société pour l'Action et la Recherche en Psychiatrie.
Voir aussi : Massacre du lycée Columbine - Wikipedia.


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