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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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31 août 2006

La Santé Totalitaire - Essai sur la médicalisation de l’existence

Goride Roland Gori et Marie-José Del Volgo

Editeur : Denoël, janvier 2005
L'Espace analytique, collection fondée par Maud Mannoni dirigée par Alain Vanier

Comment peut-on être malade aujourd’hui dans une médecine qui transforme le patient en consommateur, sans souci authentique pour sa souffrance psychique ? L’oubli du malade dans la médecine contemporaine semble être le prix à payer pour des soins toujours plus rationnels et scientifiques. L’exploration du corps humain, le diagnostic précoce des maladies, l’acharnement à les combattre par des traitements douloureux et invasifs, exproprient « pour son bien » le patient de son corps. À travers des protocoles de diagnostic et de soins très standardisés, à travers le contrôle social de nos existences par une surveillance médicale accrue au nom de la santé publique, nos modes de vie se retrouvent toujours plus normalisés. Comment alors restituer au patient sa valeur de sujet et ses droits pour éviter de le transformer en marchandise au profit des industries de santé? Comment concilier les exigences de la médecine scientifique et sa nécessaire vocation « thérapeutique », c’est-à-dire humaniste? À partir de son expérience du soin psychique, le psychanalyste a plus que jamais le devoir éthique et politique de mettre en garde contre les dérives de cette médicalisation généralisée et la « passion de l’ordre » qu’elle semble recouvrir.


Roland Gori est professeur de psychopathologie à (’Université d’Aix-Marseille-I et psychanalyste, membre d’Espace analytique. Il a notamment publié "La Preuve par la parole - Sur la causalité en psychanalyse" (1996), "La Science au risque de la psychanalyse" (avec Christian Hoffmann, 1999) et "Logique des passions" (2002). Marie-José Del Volgo est maître de conférences à la faculté de médecine de l’Université d’Aix-Marseille-II, directeur de recherche en psychopathologie à l’Université d’Aix-Marseille-1 et praticien hospitalier à l’Assistance publique de Marseille. Elle a publié "L’Instant de dire - Le mythe individuel du malade dans la médecine moderne" (1997) et "La Douleur du malade - Clinique, psychanalyse et médecine" (2003).

Source : © www.siueerpp.org


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Commentaires
N
L'Homme est, quoique l'on dise, un objet pour la société consumériste dans laquelle nous vivons : il ne faut pas se leurrer, audimat, tests de satisfaction, sondages en tous genres, merchandising, mise en rayon, disposition d'un magasin, etc, tout est fait pour manipuler l'homme et le faire consommer. Pourquoi s'étonner qu'il en soit de même pour les médicaments ? La santé est un commerce, preuves en sont les pub qui passent à la télé pour certains médicaments, ou encore les différences de prix pour le même médoc dans 2 pharmacies différentes (sans parler de la nouvelle tendance de la pharmacie discount).<br /> <br /> Quant à la valeur de sujet... si l'on utilise des psychotropes, peut-on être à même de décider pour soi-même ? D'un côté oui : le psychotrope / antidépresseur / anxiolytique peut aider à y vois plus clair. D'un autre côté non : le fameux côté "abattu par les médicaments".<br /> <br /> Pour le coup, je ne suis pas bien sûre d'apporter quelque chose d'édifiant ;o)
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