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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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1 novembre 2006

Persécution du Falun Gong en Chine : implications de la psychiatrie

Falun_gongLe Falun Gong est le plus grand phénomène populaire de l’histoire de Chine contemporaine. Cette pratique ancestrale a, en l’espace de sept ans, conquis au moins 70-80 millions de Chinois. Cette pratique physique et spirituelle est un retour aux fondements de la pratique des anciens : le travail du corps et de l’esprit, avec comme but ultime d’atteindre l’éveil de la sagesse.

Le fondateur du Falun Gong, Li Hongzhi, est né le 13 mai 1951 dans la ville de Gongzhuling, province de Jilin, et a lui-même reçu cet enseignement pendant sa jeunesse, par des maîtres bouddhistes et taoïstes.
La réputation du Falungong en termes d’amélioration de la santé et de la moralité sortit bien vite de la capitale pour se répandre dans toute la Chine. On ne parlait alors partout que du “Falungong”, le Qigong de haut niveau.

La pratique du Falungong consiste en 5 séries d’exercices : des mouvements d’étirement dégageant la circulation d’énergie dans les méridiens, un exercice interne (méditatif) pratiqué debout, un exercice basé sur des mouvements souples de bras le long du corps, une circulation répétée des mains de la face "Yin" à la face "Yang" du corps, un exercice de méditation en position assise.

En termes de pratique, le Falungong comme beaucoup de méthodes de Qigong, est basé sur des mouvements lents et souples, voire sur des postures immobiles. Ces exercices, simples à apprendre et accessibles à tous les âges et à toutes les conditions physiques, ont rendu accessible le Qigong à un plus grand nombre. Le Falungong a sans doute aussi attiré par sa grande efficacité. Ses effets en termes de bien-être peuvent être ressentis après seulement quelques séances. L’absence de structure rigide, d’inscription et de formalisme, en offre de plus un accès facile.

Enfin, le Falungong s’est voulu dès le départ basé sur le bénévolat, avec pour principe de ne jamais demander d’argent aux élèves pour quelque activité que ce soit. Il a également complètement coupé avec la notion de Qigong thérapeutique, insistant sur le fait que la pratique de Falun Gong, si elle est bénéfique pour la santé, n’a absolument pas pour finalité de guérir les maladies.

En 1998, le nombre de pratiquant du Falungong avait dépassé les 60 millions. Une popularité d’une telle ampleur et d’une telle rapidité est sans précédent dans toute l’Histoire. Les autorités chinoises ont assisté à une véritable « explosion », un accroissement exponentiel, jusque dans les provinces les plus reculées de Chine, de la pratique du Falungong. S’ils avaient pensé à ce moment à un mouvement politique, la répression aurait été immédiate. Mais cette « explosion » fut silencieuse : les personnes pratiquaient de la méditation, gagnaient en moralité et en santé, et ne demandaient rien. Deux enquêtes menées par le Ministère de la Sécurité Publique en 1997 et 1998 conclurent que le Falun Gong ne présentait pas de potentiel subversif ; l’une d’elles mentionnait même le civisme de ses pratiquants.

Le chef du Parti communiste, Jiang Zemin, a développé une crainte face à un si grand nombre de personnes et, croyant que la nature paisible du Falun Gong en faisait une cible facile, l'a interdit en 1999. Échouant dans son plan d' « éradiquer le Falun Gong en trois mois », Jiang a intensifié la campagne de propagande pour tourner l'opinion publique contre cette pratique tout en emprisonnant, torturant et même assassinant ceux qui la pratiquent.
Les experts dans le domaine de la Chine pointent du doigt la campagne systématique de Jiang contre le Falun Gong, indiquant qu'elle cache également un motif secret: Le 9 février 2001, un article de l'analyste  principal pour la Chine de CNN, Willy Wo Lap Lam, citait un des vétérans du Parti communiste chinois comme ayant déclaré, « En mobilisant un mouvement de masse de type Mao [contre le Falun Gong.], Jiang force les cadres aînés à faire gage d'allégeance à sa ligne... cela va amplifier l'autorité de Jiang ».

Jiang Zemin est arrivé au pouvoir à la faveur du massacre de la place Tiananmen. […] Jiang a pensé que la diffusion massive du Falun Gong dans tout le pays dans le seconde moitié des années 1990 était une menace, mais en même temps une bonne occasion pour lui. Le Falun Gong était une menace, a-t-il senti, parce qu'il y avait tant de personnes le pratiquant, et parce que le Falun Gong est enraciné dans la culture et les valeurs traditionnelles chinoises, quelque chose que le parti communiste a passé des années à essayer de supprimer du pays.

Avec les problèmes endémiques de corruption, de chômage et de pauvreté, la pression publique sur Jiang augmentait. Ainsi, utiliser les forces de la nation pour une campagne politique contre un « ennemi public » pouvait non seulement détourner l'attention de Jiang, mais également fournir toutes les conditions nécessaires pour exiger que ses rivaux s'alignent à lui, consolidant de ce fait sa puissance dans le Parti.
Ainsi, le soir du 20 juillet 1999, Jiang a lancé dans tout le pays une campagne de persécution contre une pratique paisible, et depuis cette époque, a continuellement été le moteur des escalades de la violence de cette campagne.

Les hôpitaux psychiatriques se sont imposés comme un des outils de choix de la répression, ce qui est devenu un sujet d’inquiétude internationale. Le 20 Janvier 2000, Yang Song, porte parole du poste de police de Changguang dans le district Fangshan à Pékin, confirmait par exemple à un journaliste étranger qu’environ 50 pratiquants, principalement des femmes, étaient détenues à l’hôpital psychiatrique de Zhoukoudian près de Pékin. “Ce ne sont pas des patients, ils sont là pour y être éduqués… La plupart d’entre eux sont des extrémistes du Falun Gong qui sont allés à Pékin pour protester au moins 10 fois. ”

L’Association Psychiatrique Américaine, lors de son congrès à Chicago en mai 2000, a discuté de cette question. Le Comité sur les Abus psychiatriques a passé à l’unanimité une résolution demandant aux dirigeants de l’Association Psychiatrique Américaine de faire en sorte que Association Psychiatrique Mondiale enquête sur ce problème. L’intervention de celle-ci a déjà permis dans les années 70 de mettre fin à de telles pratiques en ex-URSS.

Le Docteur Abraham Halpern, professeur émérite en psychiatrie au Medical College de New-York, a pris la tête de ces actions. Il a dit aux journalistes : « le gouvernement [chinois] a besoin d’interner, à tort, des dissidents sans troubles mentaux parce que cela peut les aider dans leurs efforts de dépeindre les pratiquants de Falun Gong, non pas comme des opposants politiques, mais comme des malades mentaux. Et même en hospitalisant un petit nombre d’entre eux, le mot circulera rapidement que les pratiquants de Falun Gong sont fous »

«[…] L’histoire de Su Gang, un informaticien de 32 ans, est dramatique. Il avait été plusieurs fois détenu par le département de sécurité de son entreprise pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong. Après avoir été à Pékin protester de l’interdiction du Falun Gong le 25 avril, il avait été arrêté à nouveau ; le 23 mai, son employeur, une compagnie pétrochimique d’Etat, a signé les autorisations nécessaires à le faire interner en hôpital psychiatrique. D’après le père de Monsieur Su, Su Dean, les médecins ont injecté à Su, deux fois par jour, une substance non-identifiée. Quand Su est ressorti une semaine plus tard, il ne pouvait plus bouger ses membre ni se nourrir normalement. Le 10 juin, le jeune homme autrefois en bonne santé est mort d’un arrêt cardiaque. » Washington Post, 22 juin 2000.

Vidéo sur les persécutions contre le Falun gong en Chine - lecteur recommandé : RealPlayer.

Source: © Falun Dafa Information Center.

 


Psychiatric Torture and Brainwashing : Persecution of Conscience

Investigation Report on Psychiatric Abuse of Falun Gong Practitioners, April 30, 2004

According to incomplete statistics, by the end of 2003, during nearly five years of systematic persecution of Falun Gong practitioners, psychiatric facilities throughout China were used to torture Falun Gong practitioners. At least 1,000 Falun Gong practitioners who were completely mentally healthy people were forcibly sent to psychiatric hospitals and drug rehabilitation centers. Many have been injected or force-fed with various kinds of drugs that damage the central nervous system. They have also been tortured with electric shocks, tied up for long periods of time, force-fed, and subjected to other gross abuses. Many of them have been detained under such conditions for long periods of time, even as long as two years. Some lost their sight, some lost their hearing, some were either completely or partially disabled, some suffered partial or total memory loss, some developed long-term festering skin, and many were mentally traumatized. In several cases, victims’ internal organs were severely damaged.
At least 100 psychiatric hospitals in provinces, cities, counties, and districts across the nation were involved in this persecution.
The WOIPFG (World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong) has verified that, so far, at least 15 practitioners have been killed in these institutions. This investigative report is based on testimony from Falun Gong practitioners in China, on reports from WOIPFG investigators outside China, and related testimony from medical personnel. Nine areas outlined below are presented to bring these facts to the attention of international professionals for their future investigations on this matter. What our investigation has discovered is only the tip of the iceberg. This is due to the fact that “mental illness treatment” used by Chinese authorities to persecute mentally healthy Falun Gong. […]

Part I: Psychiatric Abuse of Falun Gong Practitioners Is Widespread Since Jiang Zemin’s regime announced the crackdown of Falun Gong on July 20,1999.
All possible open channels from inside China have continuously sent overseas the reports of psychiatric abuse of Falun Gong practitioners.
These reports cover 23 provinces and regions in China. They are Beijing, Tianjin, Shanghai, Chongqing, Heilongjiang, Liaoning, Jilin, Hebei, Henan, Shandong, Shanxi, Hubei, Hunan, Jiangsu, Zhejiang, Guangdong, Guangxi, Fujian, Anhui, Sichuan, Xingjiang, Qinghai and Ningxia. At least 1,000 mentally healthy Falun Gong practitioners were forcibly sent to psychiatric hospitals and drug rehabilitation centers in these regions. According to the reported cases and the scope of distribution by area, this aspect of the persecution – the abusive use of psychiatric medication to torture Falun Gong practitioners – is conducted in a systematic manner, a policy being carried out from the highest authorities to even street administration offices. […]

Part II: Under Government Pressure, 83% of Psychiatric Hospitals Investigated Participated in the Persecution of Falun Gong Practitioners.
In April 2004, WOIPFG investigated over 100 psychiatric hospitals in 15 provinces in China. The results of the investigation are shocking. Among the hospitals that were investigated, 83% of the psychiatric hospitals that were questioned clearly admitted that they have “accepted and treated” Falun Gong practitioners, and more than half of these hospitals also clearly admitted that those practitioners had no mental problems and were admitted merely for the purpose of locking them up to force them to renounce their beliefs. The medical workers knew that “accepting and treating” Falun Gong practitioners was a political task. Some psychiatric doctors even regarded a peaceful action of Falun Gong practitioners – using hunger strikes to protest the persecution and resist torture and brainwashing – as one of the standards to diagnose the practitioners as “mentally ill” and “accept and treat” them. These doctors evaluated effects of the treatments based on whether Falun Gong practitioners denounced their practice, and they used it as a standard for deciding whether the practitioners could be released from the hospital. From analysis of the collected material, and from the conversations and psychological conditions of those being questioned, this investigation demonstrated that most psychiatric hospitals or wards in China have been using systematic psychiatric methods, such as the injection or force-feeding of drugs that damage the central nervous system, and violence to persecute Falun Gong practitioners. Taking Beijing, Shandong, Henan, and Hebei Provinces as an example, investigators from WOIPFG contacted 45 hospitals, of which 42 are psychiatric hospitals or general hospitals with psychiatric wards. Of these 42 hospitals, 38 admitted to having “accepted and treated” Falun Gong practitioners in the past five years. That indicated 90% of the psychiatric hospitals in those areas were involved in the persecution. Furthermore, 25 hospitals openly declared that the Falun Gong practitioners had no mental illness symptoms, but that they were detained only for the purpose of making them denounce their Falun Gong practice. Some hospitals are still “accepting and treating” Falun Gong practitioners. […]

Both the Goal and Effect of “Psychiatric Treatment” Is Based on Whether Falun Gong Practitioners Renounce Their Belief.
The testimony of the victims and witnesses has proven that the purpose of such psychiatric abuse is to coerce them to denounce their belief in Falun Gong; it is the overt persecution toward one’s belief. Some victims said that if you insist on saying that you practice Falun Gong, the medical workers increase the amount of drugs in your treatment prescription or raise the electric shock current, to force you to renounce your belief. Some testimony also showed that victims lost their memory (including about Falun Gong) after undergoing a period of force-feeding and special drug injections.

Source : © World Organization to Investigate the Persecution of Falun Gong - China Mental Health Watch. Tel: (01) 617-325-3481 Fax: (01) 617-325-8729
E-mail: contacts@upholdjustice.org
P.O. Box: 365506, Hyde Park, MA, USA 02136


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