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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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26 octobre 2006

Les médicaments aux effets indésirables sont souvent ceux à visée psychiatrique

La iatrogénie imputable à une prise médicamenteuse est un problème majeur de santé publique, tant en termes de morbi-mortalité que de coût. En France, deux enquêtes réalisées par le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance ont permis d’estimer à 10,3 % (IC : 8,7-11,9) le taux de prévalence des effets indésirables médicamenteux chez les malades hospitalisés ; l’incidence des hospitalisations pour accident iatrogène grave a été chiffrée à 3,19 % (IC : 2,37-4,01). Selon d’autres études, le taux d’incidence des effets indésirables entraînant une hospitalisation oscille entre 2 et 8 %.

Les médicaments impliqués dans la survenue d’un effet indésirable sont le plus fréquemment des thérapeutiques à visée psychiatrique
ou cardiologique ainsi que des anti-inflammatoires. Dans bien des cas, la iatrogénie est dite "inévitable" car liée à divers aléas, généralement non prévisibles ; tout médicament efficace pouvant induire des effets indésirables.

Pourtant, la pathologie iatrogène médicamenteuse est parfois "évitable", dès lors qu’elle est liée aux pratiques médicales et qu’elle est induite par un mauvais usage des thérapeutiques par le médecin ou le patient. Chaque prescription doit respecter les données acquises de la science, être adaptée à chaque patient, à chaque moment de sa maladie. Tenir compte des effets indésirables connus diminue efficacement le risque de iatrogénie médicamenteuse.

Ces recommandations de bonne pratique sont-elles appliquées par les prescripteurs ? Plusieurs études collectives conduites en 1999 par l’Assurance Maladie rendent compte de prescriptions potentiellement dangereuses, qu’il s’agisse d’interactions médicamenteuses ou de traitement inadapté à l’état du patient. Quatre unions régionales des caisses d’assurance maladie (Urcam) ont mené des études sur les associations médicamenteuses formellement contre-indiquées (AFCI). Ce sont celles qui présentent le plus fort niveau de risque. D’autres études rendent compte de prescriptions inadaptées à l’état du patient.

Source: © Faits Marquants – Des soins de qualité pour tous – Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés.


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