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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
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7 septembre 2006

Talking Back to Ritalin

par Peter R. Breggin, docteur en médecine

Le présent résumé est inspiré de Talking Back to Ritalin, Revised : What Doctors Aren't Telling You About Stimulants and ADHD ["Réplique à la Ritaline, édition révisée: ce que les médecins ne vous disent pas sur les psychostimulants et le TDAH"]. Éditions Perseus Books, 2001.

Plusieurs millions d'enfants sont traités avec de la Ritaline, ou d'autres stimulants, parce qu'ils sont hyperactifs. Il souffrent d'inattention et d'impulsivité. Ces stimulants s'appellent: Ritaline, (méthylphenidate), Dexedrine et DextroStat (dextroamphetamine or d-amphetamine), Adderall (d-amphetamine mixture d'amphétamine), Desoxyn and Gradumet (methamphetamine), ou Cylert (pémoline). A l'exception du Cylert, tous ces médicaments ont des effets similaires, qu'il s'agisse des effets secondaires ou primaires. La Ritaline et les amphétamines peuvent, dans la plupart de leurs utilisations, être considérées comme une même sorte de médicament.

Le nombre d'enfants traités avec ces médicaments s'est multiplié ces dernières années

La Ritaline et les autres amphétamines ont presque les mêmes effets indésirables sur le cerveau, l'esprit et le comportement. Notamment: désordres du comportement, psychoses, manies, abus de drogues ou de médicaments, et dépendance. La Ritaline et les amphétamines provoquent souvent les maux auxquels elles sont censées remédier: inattention, hyperactivité, et impulsivité.

De nombreux enfants deviennent léthargiques, déprimés. Ils font penser à des robots. La Ritaline peut provoquer des tics neurologiques permanents, y compris le syndrome de Gilles de la Tourette.

La Ritaline peut retarder le développement des enfants en perturbant les cycles d'hormones de croissance produits par l'hypophyse.

La récente découverte des effets cancérigènes de la Ritaline essayée sur certains animaux n'a pas été prise suffisamment au sérieux ni par la compagnie qui produit le médicament, ni par l'Administration fédérale des médicaments (la FDA).

La Ritaline provoque régulièrement des malformations importantes dans le cerveau de l'enfant. Il a été démontré par des tests scientifiques contrôlés que la Ritaline provoque un rétrécissement (atrophie) ou d'autres anomalies physiques permanentes du cerveau.

Le sevrage de la Ritaline peut provoquer des souffrances psychiques telles des dépressions, de l'épuisement, ou des tendances suicidaires. Ces effets peuvent inciter l'entourage des enfants à prescrire à nouveau le médicament, à fortes doses.

La Ritaline provoque une dépendance qui peut en entraîner d'autres. Elle est souvent utilisée comme drogue récréative, tant par des enfants que par des adultes.

L'hyperactivité et la Ritaline sont des lubies étasuniennes et canadiennes. Les États-Unis consomment 90% de la Ritaline produite dans le monde. La compagnie CibaGeneva Pharmaceuticals (également connue comme Ciba-Geigy Corporation), une division de Novartis, produit la Ritaline et tente d'étendre le marché à l'Europe et au reste du monde [En Europe, l'entreprise Novartis, issue de la fusion, en 1996, de deux entreprises suisses, Ciba-Geigy et Sandoz, s'appelle simplement Novartis].

La Ritaline "fonctionne" en provoquant des dommages au cerveau plutôt qu'en améliorant les fonctions du cerveau. Elle fonctionne uniquement de cette manière.

A court terme, la Ritaline inhibe la créativité et la spontanéité chez les enfants. Elle les rend plus dociles et obéissants, plus à mêmes de mener à bien des tâches monotones et ennuyeuses, telles l'étude en classe ou les travaux à domicile.

A court terme, la Ritaline n'a pas d'effets positifs sur la psychologie de l'enfant, ses performances scolaires ou autres réalisations. Ceci a été confirmé par de nombreuses études.

A long terme, au-delà de plusieurs semaines, la Ritaline n'a pas d'effets positifs sur aucun des aspects de la vie d'un enfant.

Étiqueter des enfants comme hyperactifs et les traiter à la Ritaline peut limiter leurs futurs choix professionnels, et les stigmatiser à vie. Cette étiquette peut ruiner leur estime de soi et les décourager ainsi de développer leur plein potentiel.

Il n'y a aucune preuve solide que l'hyperactivité soit une maladie organique.

Plusieurs études confirment que des problèmes psychologiques liés à l'environnement des enfants concernés provoquent des symptômes de ce qu'on appelle l'hyperactivité.

Il est possible qu'un petit nombre d'enfants souffrent des symptômes de l'hyperactivité en raison de troubles organiques, tels l'empoisonnement par le plomb, une intoxication médicamenteuse, l'épuisement, ou des traumatismes au cerveau. Ces facteurs organiques pourraient être plus fréquents dans les milieux défavorisés des États-Unis.

Il n'y a aucune preuve quant à l'existence d'anomalies physiques dans le corps ou le cerveau d'enfants étiquetés comme hyperactifs. Ils ne souffrent pas de déséquilibres biochimiques.

L'hyperactivité est un diagnostic controversé, reposant sur une base scientifique faible, voire inexistante. Un parent, enseignant ou médecin peut en toute bonne conscience refuser d'appliquer ce diagnostic à un enfant.

Novartis dépense des millions de dollars pour vendre l'idée d'utiliser la Ritaline à des groupes de parents et à des médecins. Novartis soutient l'association CHADD (Children and Adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder) ["enfants et adultes souffrant de troubles d'hyperactivité et/ou de déficit d'attention] et les organisations de psychiatres.

Aux États-Unis, le Département de l'éducation et l'Institut national pour la santé mentale (NIMH) [National Institute of Mental Health] poussent à l'utilisation de la Ritaline avec autant de vigueur que le producteur du médicament, souvent en usant de termes encore plus enthousiastes que ceux que Novartis peut se permettre sans tomber dans l'illégalité.

Notre société a institutionnalisé l'abus de médicaments parmi nos enfants. Pire: nous maltraitons nos enfants avec des médicaments au lieu de faire un effort pour mieux répondre à leurs besoins. Sur le long terme, nous donnons une très mauvaise leçon à nos enfants - que les médicaments sont une réponse à leurs problèmes émotionnels.


Traduit par : © Schizo Anonyme.


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