Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
Publicité
PSYCHIATRIE : AIDE OU TRAHISON ?
Albums Photos
Derniers commentaires
Archives
3 septembre 2006

De Malthus à l’eugénisme, les hommes derrière Hitler

par Christoph Jensen
2 juin 2001

Ce qui suit est une version abrégée du livre Les Hommes derrière Hitler de Bernard Schreiber, un avertissement au monde venant d’Allemagne.
Bernard Schreiber conseille vivement à tout un chacun, de citer et distribuer librement le contenu de ce livre. L'auteur est né en 1942 à Stuttgart après que son père soit mort en service commandé comme officier de la Luftwaffe. Il a étudié le journalisme au Etats-Unis et a beaucoup voyagé en tant que journaliste free-lance. Il a mené des recherches sur le contenu du livre pendant cinq ans.
Bernhard Schreiber plaide  pour une large distribution du livre et ne donne pas seulement son accord mais «encourage vivement la distribution, la traduction, la publication et la réimpression par quiconque désireux de le faire».


De Malthus à l’eugénisme, à l’hygiène raciale, au nettoyage ethnique

Loin de décrire les auteurs de ces crimes contre l’humanité comme des irrationnels et comme des bêtes sauvages, l’auteur explore et retrace ces horribles et cruelles tueries sélectives jusqu’à leur source : dans l’élaboration et la conceptualisation d’hypothèses qui se sont développées au 19e siècle. Les camps de concentrations furent le résultat de la « logique diabolique » d’une mentalité qui jusqu’à récemment n’a pas été vaincue, mais si je peux me permettre, est toujours à l’œuvre là où nous parlons de « gens en trop » : elle est là quand les escadrons de la mort essaient de « nettoyer » les rues de Rio de Janeiro, elle est là quand on « abandonne » la « résolution » des guerres Africaines, quand on « renonce à » une distribution équitable des ressources, quand on refuse d’examiner les paramètres économiques et financiers qui « déterminent » nos relations sociales, ou on essaye « d’améliorer » la race humaine par des manipulations génétiques.

Thomas Robert Malthus

J’ai pris la liberté de citer des extraits du livre et de les interpréter. Bernhard Schreiber croit que la source de cette logique diabolique se trouve dans un essai écrit par Thomas Robert Malthus (1766-1834), un économiste anglais, politicien et historien : Essai sur le principe de population (1798). C’est un document réactionnaire, contre les principes d’éducation et d’émancipation qui apparurent avec la Révolution française. Dans cet essai il suggère que la pauvreté et ses conséquences, la misère et le vice, sont inévitables « parce que la croissance de la population excédera toujours la production de nourriture ». Les arrêts de croissance de la population ont été provoqués par « la guerre, la famine, les maladies ». Malthus propose « l’abstinence sexuelle » pour la classe ouvrière comme moyen de diminuer l’excès de population. Dans cette optique, les classes « inférieures » sont rendues « totalement responsables » de leur propre misère sociale. La base de l’hypothèse de Malthus était que l’accroissement de la population a une progression géométrique (2, 4, 8, 16, 32 etc) alors que la production de nourriture a une progression arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6 etc.). Avec cette hypothèse Malthus fut un des premiers à se détourner des solutions économico-sociales pour résoudre les problèmes de cette période. A la place, il proposa de les «solutionner» par des moyens «biologiques». Un de ses opposants le plus acharné fut Robert Owen, entrepreneur et réformateur social. Mais les présentations de Malthus eurent sur les gens une influence que l’on peut difficilement qualifier autrement qu’«hypnotique». Il flottait un air de «science» autour d’elles. Seulement quelques-uns demandèrent quelles étaient les bases de ces hypothèses.

Une des conséquences des hypothèses de Malthus fut une loi passée en 1834 qui créa la première « maison du travail » pour les pauvres. Les sexes étaient strictement séparés pour infléchir la « sur-reproduction ». La pensée derrière tout cela était bien sûr une classification de l’humain en « supérieur » et « inférieur ». Il fallait infléchir vers le bas le développement des classes « inférieures » de peur qu’elles « n’envahissent » les gens « meilleurs ». La théorie de Malthus se transforma en « croyance » et en philosophie, produisant ainsi le « mouvement pour le contrôle des naissances », et recevant de nos jours le vent en poupe avec les campagnes pour infléchir « l’explosion de la population ».

Darwin - Galton

Darwin qui vécut de 1809 à 1882 publia en 1859 son livre sur Les origines des espèces par la sélection naturelle ou la préservation des races favorites dans la lutte pour la vie. Il est à remarquer que dans ses écrits, il n’est jamais fait mention de l’étude de l’espèce humaine : il tente plutôt d’expliquer le développement des formes de vie en termes de luttes pour l’existence. Quand Darwin découvrit l’essai de Malthus, il adopta la doctrine et en fit la pierre angulaire de son travail suivant : L’Origine de l’Homme. Il incomba à Francis Galton (1822-1911), un cousin germain de Darwin, d’exposer le sujet sur l’«Eugénisme». Galton était si fasciné par la théorie de Darwin sur la sélection naturelle, qu’il passa plusieurs années à essayer de prouver que les capacités mentales étaient héréditaires. Il en sortit un livre, publié en 1883 : Enquêtes sur les facultés humaines, dans lequel il transfère ses théories sur l’hérédité de l’individu à la «race entière». Avec ceci en tête, il étendit la théorie de Darwin de la sélection naturelle à un concept d’intervention sociale délibérée, qu’il considérait comme l’application logique de l’évolution à la race humaine. L’«Eugénisme» est ainsi la philosophie sous-jacente qui consiste à encourager un stock humain de meilleur qualité et décourager la reproduction du stock moins désirable.

Arthur Conte de Gobineau

Introduisons Arthur Conte de Gobineau (1816-1882) : si nous voulons retracer et « comprendre » la version moderne du racisme - c’est dans cet essai que nous la trouvons : Essai sur l’inégalité des races humaines. De façon romantique, il parle d’une « race aryenne à la belle chevelure » qui est supérieure à toutes les autres. Il soutient que les vestiges de cette race, qui peuvent être trouvés dans différents pays d’Europe, constituent une toute petite aristocratie raciale se dégradant sous le poids écrasant des races inférieures. A peine remarqué dans son pays natal, la France, il jouit alors d’une grande popularité en Allemagne.

Juste avant le début du siècle, un diabolique amalgame d’idées se produisit : le darwinisme, uni aux théories sociales, devint le darwinisme social, incluant l’eugénisme. En 1894 l’« Association Gobineau » fut fondé en Allemagne ; les écrits de Gobineau furent popularisés par un groupe extrêmement nationaliste et anti-juif, les « pangermanistes ». Il était petit en nombre mais très bruyant, et ses membres comprenaient une grande proportion d’enseignants.

Houston Steward Chamberlain

En 1899, un disciple de Gobineau, Houston Steward Chamberlain (1855-1927), un Anglais ayant la citoyenneté allemande, publia son livre : La fondation du dix-neuvième siècle en Allemagne. Dans ce livre, il soutint que la race allemande est la forme la plus pure d’aryanisme, traitant les races inférieures, les juifs et les « négros », comme des dégénérés. L’eugénisme, le darwinisme social et l’hygiène raciale se tinrent alors par la main. Seul l’eugénisme entreprit de se désigner lui-même comme une « science ». Il se créa un mouvement qui attira beaucoup de professions médicales. Elles apportèrent la caution scientifique dont avait besoin le darwinisme social dans ses entreprises visant à favoriser les plus dignes, et les hygiénistes raciaux dans leurs efforts pour améliorer la race humaine. A partir de là, l’eugénisme, le darwinisme social et l’Hygiène raciale fusionnèrent si fortement qu’il serait vain d’essayer de les différentier.

La survie du plus fort

En 1900 le fondateur de « l’hygiène raciale » en Allemagne, le Dr. Alfred Ploetz, participa a un concours d’essais parrainé par l’industriel Alfred Krupp. Il attribuerait un prix au meilleur essai sur le sujet : Que pouvons-nous apprendre des principes du darwinisme dans leurs applications au développement politique intérieur et aux lois de l’Etat ? Wilhem Schallmeyer, qui gagna le premier prix, interpréta la culture, la société, la moralité, même « bonne » ou « mauvaise », en termes de lutte pour la survie. Il voulait que toutes les lois soient mises en conformité avec ces concepts pour empêcher les races blanches de dégénérer au niveau des aborigènes d’Australie. Une telle dégénérescence serait inévitable si la société se prêtait aux exigences des physiquement ou mentalement faibles. Son collègue, le Dr Alexander Ploetz, approuva la totalité de l’essai et soutint la supériorité de la race caucasienne de laquelle, bien sûr, il excluait les juifs. Il suggéra par exemple qu’en temps de guerre seules les personnes racialement inférieures soient envoyées sur le front pour épargner le « meilleur » segment de la population. Comme les soldats du front sont ceux qui sont tués en premier, cela empêcherait la part la plus pure de la race de s’affaiblir inutilement. Il suggéra aussi qu’un panel de médecins soit présent à la naissance de chaque enfant afin de juger si celui-ci est suffisamment fort et digne de vivre, sinon, de le tuer.

En 1901, Galton donna une conférence à la Société royale d’anthropologie anglaise et souligna les diverses possibilités d’amélioration de la procréation humaine dans les conditions sociales, légales et morales alors actuelles. Par la suite, en 1904, la première chaire eugénique fut créée à l’University College de Londres, et elle donna lieu à la création du Laboratoire Galton d’eugénique nationale en 1907. Peu après, des groupes eugénistes surgirent partout dans le monde.

En 1908 la Société d’éducation à l’eugénique (renommée Société eugénique dans les années 1920) fut fondée en Angleterre et, en 1910, le Bureau d’enregistrement eugénique fut fondé aux Etats-Unis.

Le Dr. Ploetz, qui soutenait Schallmayer dans son essai, découvrit en 1905 le «Gesellschaft fuer Rassenhygiene», Société pour l’hygiène raciale, qui fut plus tard changé en « Société pour l’hygiène raciale (Eugénique)». Ce changement de nom survint après que Galton eut annoncé que l’eugénisme et l’hygiène raciale étaient en fait des termes synonymes. Un cofondateur de cette société était le psychiatre et hygiéniste racial, le Professeur Dr. Ernst Ruedin, qui devint mondialement célèbre par la suite. Comme l’hygiénisme racial était très relié à l’anthropologie politique - une pseudo-science développée par Gobineau - l’eugénisme fut utilisé comme base « scientifique » sur laquelle les idées politiques et racistes, spécialement celles des nazis, purent fleurir.

Stérilisation et euthanasie

L’eugénique a été formulée et diffusée par Galton en 1883. Au cours des années qui suivirent, elle fut popularisée et très vite, après le début du siècle, des organisations eugéniques se développèrent partout dans le monde. Elles trouvèrent un soutien croissant particulièrement en Amérique et en Allemagne. Plus elles grandissaient, plus leur sphère d’influence politique s’élargissait. Cela eut une influence sur la législation, qui s’orienta vers les principes eugéniques. Bien que variées dans leurs formes et leurs pratiques, elles avaient toutes le même objectif en tête : les déficients mentaux et les malades mentaux. Il en résulta des lois rendant obligatoire pour les personnes à l’esprit déficient, les criminels, les alcooliques et les handicapés d’être stérilisés ou castrés. Le Dr. Alexis Carrel, gagnant d’un Prix Nobel franco-américain, qui avait fait partie de l’équipe de l’Institut Rockefeller à ses débuts, publia un livre L’Homme, cet inconnu en 1935. En moins de trois ans il fut publié dans neuf autres langues. Il considérait l’eugénisme comme un moyen de résoudre toutes les maladies de la société :

« Demeure le problème non résolu du nombre immense d’anormaux et de criminels. Il sont un énorme fardeau qui pèse sur la part de la population qui n’est pas dégénérée. Des sommes gigantesques sont maintenant nécessaires pour entretenir les prisons et les asiles psychiatriques et pour protéger le public des gangsters et des fous. Pourquoi devrait-on protéger ces existences inutiles et dangereuses ?... On devrait se débarrasser de ceux qui ont tué, volé, armés d’un pistolet automatique, enlevé des enfants, dépouillé les pauvres de leurs économies, trompé le public sur des sujets importants, en les mettant humainement et économiquement au rebut dans de petites institutions d’euthanasie approvisionnées avec les gaz nécessaires. Un traitement similaire pourrait avantageusement être appliqué aux aliénés coupables d’actes criminels. Les systèmes philosophiques et les préjugés sentimentaux doivent s’incliner devant une telle nécessité. Le développement de la personnalité humaine est le but ultime de la civilisation. »

Pendant que s’exprimaient ces recommandations qui menèrent aux lois sur la stérilisation dans de nombreux États aux États Unis et dans quelques pays européens, déjà en 1922, quelques disciples de Ploetz plaidaient pour « l’élimination des vies sans valeur ». Karl Binding, un juriste, et Alfred Hoch, un psychiatre, avancèrent la proposition d’éliminer sans souffrances les physiquement et mentalement déficients parce qu’ils étaient un fardeau pour eux-mêmes et pour la société et que les coûts de garde de ces personnes inutiles étaient excessifs pour l’Etat. Ces propositions furent formellement présentées à un congrès de psychiatrie à Dresde en 1922 et au Reichstag ou elles furent rejetées. Mais cela devint un sujet qui est resté dans le domaine public jusqu’à aujourd’hui.

1933 (nomination de Hitler comme Chancelier de l'Allemagne)

Le magasine Allemand Eugénique et hygiène raciale accueillit l’accession d’Hitler au pouvoir comme un gain majeur pour la cause puisqu’il était tellement en accord avec cette doctrine. En juin de cette année, à un rassemblement scientifique discutant des problèmes de l’eugénisme, Wilhem Frick (ministre de l’Intérieur) fit état de « l’énorme » nombre de déficients mentaux et d’enfants mal formés nés de parents Allemands. Selon lui, certaines autorités considéraient un cinquième de la population Allemande comme biologiquement douteuse. Ceux là devaient être empêchés de se reproduire car leur progéniture devenait désormais indésirable.

Le 14 juillet 1933, quatre mois seulement après les élections de mars qui amenèrent les Nazis au pouvoir, une loi fut votée pour « la stérilisation obligatoire pour raisons d’eugénisme ». Elle devait être connue sous le nom de « Loi sur la prévention des maladies héréditaires pour la postérité » ou plus simplement, la loi sur la stérilisation. L’architecte en chef en était le professeur Ernst Ruedin, professeur de psychiatrie à l’Université de Munich, directeur de l’Institut Kaiser-Wilhelm de généalogie et de démographie et de l’Institut de recherche psychiatrique. Ruedin avait aussi fait partie de la délégation allemande au premier Congrès mondial d’hygiène mentale à Washington en 1930 et avait à cette occasion pressé le Congrès d’intégrer l’hygiène mentale et l’eugénisme.

Un système légal complet fut mis en œuvre pour se conformer à l’application de la loi : des cours de justice pour la prévention des maladies héréditaires furent instituées. Au même moment le peuple allemand était systématiquement soumis à la propagande pour le développement de ce que l’on pourrait décrire comme la « conscience raciale et eugénique ». Les huit catégories tombant sous la stérilisation obligatoire incluaient la schizophrénie, la démence maniaco-dépressive, l’épilepsie héréditaire, les maladies de Huntington, la cécité héréditaire, la surdité, et les personnes souffrant d’alcoolisme sévère. Cela changea plus tard pour inclure «les offenseurs chroniques de la morale publique» ce qui, suivant la terminologie de l’idéologie nazie, signifiait aussi « la pollution raciale ».

Avec ces mesures, la route était ouverte pour les infâmes « lois de Nuremberg ». Celles-ci fournirent le cadre légal pour l’action contre la population juive. Hermann Goering proclama ces lois pendant les célébrations du Jour du Parti de Nuremberg, le 15 septembre 1935. Il va sans dire que la responsabilité d’Ernst Ruedin, du Mouvement allemand pour l’hygiène raciale et l’eugénisme, n’était pas pour rien dans la promulgation de « la loi pour la protection du sang allemand et de l’honneur allemand ». Le but de l’hygiène raciale était de créer une race « aryenne » imaginaire. En accord avec tout ceci, les éléments «non aryens» devaient être extirpés. En dehors d’avoir une mauvaise combinaison de chromosomes, il semble aussi y avoir eu un aspect non aryen dans le fait d’être d’une opinion différente. En conséquence, toutes les minorités tombèrent dans cette catégorie. Le meurtre des minorités commença avec les plus petits groupes et s’étendit à partir de là. Pour cette raison, les minorités plus importantes ne crurent pas que leur tour viendrait un jour. Si les nazis avaient commencé dans l’autre sens, chacun aurait su que cela concernait toutes les minorités et ils auraient pu s’unirent contre cette procédure tant que les nazis n’étaient pas encore fermement installés. Ces minorités étaient les aliénés, les criminels récidivistes, les tsiganes, les francs-maçons, les témoins de Jéhova, les juifs et les chrétiens.

Opération T4 - la "Mort miséricordieuse"

Loin de vouloir établir un décompte exhaustif de la machine de mort des nazis, cet essai tente d’esquisser le portrait des débuts et des origines de l’holocauste en théorie et en pratique : ce n’est pas quelque chose qui est « seulement » arrivé. Et en rendant compte des débuts, nous pouvons montrer les liens avec le présent quand nous examinons la motivation derrière certaines pratiques de la technologie génétique, les recherches sur l’embryon, etc. Partout où intervient un système de sélection, nous nous autorisons à « jouer à Dieu ». Le raisonnement du 19e siècle qui mena aux pratiques des nazis est toujours répandu, encore que déguisé sous une couverture « d’humanité ». Mais là où le débat est conduit seulement sur des bases économiques et financières (prisons très coûteuses, etc.) les digues commencent à craquer - avec l’inévitable flot de sang qui s’ensuit.

Ce que l’histoire de cette forme de sociologie et de psychiatrie orientées vers une tentative « d’améliorer » la race humaine démontre est une incapacité d’oser poser la question : en quoi consiste la vie humaine ?

La machine de mort qui fut employée sur le peuple juif fut « expérimentée » d’abord sur les handicapés mentaux, les minorités les plus faibles et les moins méfiants. Le programme portait le nom : "Mort miséricordieuse", pour en dissimuler la cruauté. Nous avons lu les raisons données par les "experts", certains peuvent même être d’accord avec elles - le débat sur l’euthanasie n’est pas encore terminé. Le débat sur qui doit-on « croire », Darwin ou quelque autre autorité, n’est pas clos non plus. Quel est notre degré de liberté si nous refusons à d’autres le droit de vivre ? Le projet de "Mort miséricordieuse" ou T4 trouva assez de soutien « populaire » pour encourager les nazis à étendre leur machine de guerre. Le nombre total des victimes des programmes d’euthanasie est difficile à déterminer. Mais comme il y avait 300 000 à 320 000 malades mentaux en 1939 rien qu’en Allemagne et seulement 40 000 en 1946, il semble raisonnable de considérer l’estimation de 275 000 morts mentionnée dans les procès de Nuremberg comme exacte.


© Christoph Jensen
Source : http://atos.ouvaton.org
Traduction bénévole d’Alain Bernard et Sylvette Escazaux.
Christoph Jensen est membre du groupe Gn3 en Afrique du Sud. Pour lui écrire : christoph@camphill.org.za



Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité